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Nouvelles de Homewood Santé
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Homewood Santé lance Parcours, sa nouvelle plateforme numérique, qui combine l'innovation numérique de pointe avec l’immense compétence de Homewood en matière de santé mentale
Homewood Santé annonce aujourd'hui le lancement de Parcours, la nouvelle version de son Programme d'aide aux employées et à leur famille (PAEF) mise à la disposition de plus de trois millions de travailleuses et travailleurs canadiens et membres de leur famille.
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By Homewood Santé - Dec 15th 2021
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Guelph Ontario, le 15 décembre 2021 - Homewood Santé annonce aujourd'hui le lancement de Parcours, la nouvelle version de son Programme d'aide aux employées et à leur famille (PAEF) mise à la disposition de plus de trois millions de travailleuses et travailleurs canadiens et membres de leur famille.
La plateforme numérique intuitive Parcours offre de nouvelles capacités au marché canadien. Celui-ci a le choix entre une expérience du PAEF entièrement numérique ou l'expérience traditionnelle à laquelle il est habitué et qu’il apprécie.
« La plateforme Parcours de Homewood, c’est la conjoncture de l'innovation en matière de PAEF et de l’excellence de l'expérience clientèle, déclare Jagoda Pike, PDG de Homewood. L'avenir des programmes d’aide est fondé sur l’accessibilité, le choix et l’étendue des services, et notre PAEF sert notre clientèle là où elle se trouve avec une toute nouvelle plateforme et de tout nouveaux modes d’accès qui n’enlèvent rien aux services offerts antérieurement. »
La plateforme Parcours vous propose des fonctionnalités et des capacités de pointe, notamment :
- Des algorithmes exclusifs – Forte de plus de 140 ans d'expérience, Homewood a développé et testé des algorithmes qui guident le client ou la cliente vers le service le plus efficace en lui faisant des recommandations spécialisées qui tiennent compte de ses préférences, de la nature de son problème et de l'acuité de celui-ci.
- Les sondages éclairde Homewood – Ils servent à vérifier l'état de bien-être d'un client ou d’une cliente et à analyser les tendances et l’évolution de sa santé au fil du temps.
- Se Connecter maintenantou Prendre rendez-vous – Ces nouvelles fonctionnalités exclusives et innovantes offrent aux clients et clientes la possibilité de rencontrer immédiatement un conseiller ou une conseillère ou de prendre facilement rendez-vous en ligne au moment qui leur convient le mieux.
- Mon Tableau de bord– Un tableau offrant à chaque client ou cliente un aperçu des services qu’il ou elle a utilisés ainsi que ceux qui lui sont offerts, comme des ressources, une aide à la recherche du service le mieux adapté et des recommandations.
- Aperçu Homewood– Un ensemble hiérarchisé de groupes de visualisation de données-clientèle offrant à nos organisations clientes une fenêtre sur les données agrégées du PAEF en temps réel, avec des bases de référence sur les problèmes qui nuisent à l’assiduité et à la productivité.
Toutes ces fonctionnalités, combinées à une interface conviviale, offrent à la clientèle de Parcours une expérience de PAEF véritablement transformatrice.
Le choix est un élément clé du PAEF de Homewood, et une aide professionnelle est offerte de la manière la mieux adaptée aux préférences de la clientèle, que ce soit par vidéo, téléphone, clavardage ou en personne (post-pandémie). Aux clients et clientes qui préfèrent parler de vive voix avec un ou une thérapeute, nous continuons d’offrir un numéro gratuit qui leur permettent d’accéder à nos services d’accueil à toute heure du jour ou de la nuit. Nos clients et clientes qui utilisent nos services numériques peuvent en tout temps s’adresser de vive voix à nos thérapeutes pour obtenir de l’aide.
« Homewood a toujours été un chef de file en matière d’innovation des PAEF, déclare Sean Slater, vice-président directeur, Revenu et Expérience clientèle. L'introduction de la plateforme Parcours continue sur cette lancée. »
Homewood Santé mettra en œuvre sa plateforme Parcours dans plus de 30 000 organisations clientes à compter de ce mois-ci.
Vous trouverez plus d’information sur ce sujet à l’adresse homewoodparcours.com.
À propos de Homewood Santé
Homewood Santé est un chef de file canadien de l'élaboration et de la prestation de services de santé mentale, de soins prodigués aux victimes de traumatisme et de traitements de la toxicomanie depuis 1883. La gamme complète de services de Homewood comprend des programmes d'aide aux employés et à leur famille, des évaluations, des traitements avec séjour ou consultation externe, des services de réintégration au travail et des services de soutien à la famille. Tous ces services sont personnalisés pour répondre aux besoins de chaque utilisateur, client clinique ou institutionnel dirigé, assureur et employeur. Les approches novatrices de Homewood Santé redéfinissent la façon dont les Canadiens accèdent à des services de santé mentale et de traitement des dépendances afin de les aider à vivre une vie plus saine, plus productive et plus enrichissante. Consultez le site homewoodsante.com pour plus d'information.
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Homewood Santé - Dec 15th 2021
Espace mieux-être Canada encourage à faire un pas en avant en donnant accès à du soutien en santé mentale gratuit et disponible en tout temps
Avec l'augmentation de la détresse psychologique dans un contexte où les gens doivent composer avec la pandémie de COVID-19 et le dialogue émotionnel sur l'égalité raciale, Espace mieux-être Canada lance une nouvelle campagne pour souligner que la santé mentale est un parcours. Et que vous n'êtes pas seul.
En savoir plusHomewood Sante \ Kids Help Phone \ Stepped Care Solutions - Jun 15th 2020
Homewood Santé annonce une acquisition à Montréal et vous présente le centre Homewood du Plateau
Homewood Santé est heureuse de vous présenter Homewood du Plateau, un établissement bilingue de santé mentale et de traitement des dépendances de calibre international situé à Montréal.
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By Homewood Santé - Apr 16th 2018
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Montréal (QC), le 16 avril 2018 – Homewood Santé est heureuse de vous présenter Homewood du Plateau, un établissement bilingue de santé mentale et de traitement des dépendances de calibre international situé à Montréal.
En 2014, Homewood Santé achetait 50 % des parts de l’organisation anciennement connue sous le nom 360dtx. Vers la fin de 2017, elle en faisait l’acquisition intégrale. Soutenu par Homewood et ses plus de cent trente ans d’expérience clinique, cet établissement offre maintenant à ses patients* une gamme complète de traitements des troubles de santé mentale et des toxicomanies en milieu hospitalier.
Situé dans le dynamique quartier Le Plateau, à Montréal, le centre Homewood du Plateau offre des traitements fondés sur la science médicale aux personnes aux prises avec des troubles de santé mentale, des traumatismes, des dépendances et des problèmes concomitants.
« Les médecins du centre Homewood du Plateau sont des chefs de file dans leurs domaines, affirme Jagoda Pike, présidente et chef de la direction de Homewood Santé inc. Ils vont poursuivre la tradition d’excellence dans les soins personnalisés et diligents auxquels sont en droit de s’attendre les patients de l’ancien centre 360dtx ».
Sous la direction des docteurs Warren Steiner et Ronald Fraser, codirecteurs médicaux, les cliniciens de Homewood du Plateau ont obtenu de nombreuses récompenses pour leurs innovations dans leurs travaux cliniques et de recherches. La plupart d’entre eux sont affiliés à l’Université McGill et participent activement au rayonnement communautaire dans les domaines de la santé mentale et des toxicomanies.
« Homewood du Plateau offre des traitements aux personnes aux prises avec un vaste éventail de troubles de santé mentale, dont la dépression, l’anxiété, les traumatismes et le TSPT, ainsi que les dépendances comportementales et chimiques, seules ou combinées à une maladie mentale, annonce le docteur Warren Steiner, psychiatre et codirecteur médical de Homewood du Plateau. Les clients sont pris en charge par une équipe de 30 spécialistes en dépendances et santé mentale employés à temps partiel ou à temps plein comprenant des psychiatres, médecins, conseillers, psychologues, travailleurs sociaux et ergothérapeutes, ainsi que des infirmières sur place à toute heure du jour et de la nuit ».
Homewood du Plateau offre au besoin des services de désintoxication sous médication dans le cas de dépendances à un éventail de substances, notamment l’alcool, les opioïdes, le cannabis, les stimulants et les tranquillisants. Nos clients suivent une combinaison de thérapies de groupe et de thérapies individuelles, notamment les thérapies cognitives et dialectiques comportementales. Au terme de leur séjour, ils pourront suivre une post-thérapie dans une Clinique Homewood ou au sein de notre réseau national de professionnels de soins en postcure, le plus important au Canada.
Homewood du Plateau propose à ses clients des installations modernes dotées des services les plus avancés qui soient afin qu’ils se sentent chez eux et puissent se concentrer sur leur traitement et leur rétablissement. Avec seize chambres privées, toutes dotées de leur propre salle de bains, les clients de Homewood du Plateau jouissent d’une combinaison idéale d’intimité et d’espaces communs confortables. Ce magnifique établissement, moderne et entièrement rénové, vous propose un gymnase doté d’équipements de calibre professionnel, des salles de massothérapie, un studio de yoga, un sauna, un bain à remous, des salons invitants, une bibliothèque, une salle multimédias et une spacieuse terrasse extérieure. La proximité du parc du Mont-Royal permet des sorties thérapeutiques comme de longues randonnées à pied ou en skis de fond, ainsi que du patinage.
Au sujet de Homewood Santé
Homewood Santé est le chef de file canadien en matière de santé mentale et de traitement des dépendances et des traumatismes. Forte de plus de cent trente ans d’expérience, Homewood obtient des résultats exceptionnels tous les jours grâce à un réseau pancanadien comptant plus de 4 500 employés et spécialistes cliniques, ainsi que des Cliniques Homewood, de La Résidence Homewood, de Homewood du Plateau et du Centre de santé Homewood de Guelph, en Ontario, le plus grand centre de traitement des troubles de santé mentale, des traumatismes et des dépendances au Canada. Nous soutenons les patients et leur famille, ainsi que les entreprises, organisations, assureurs et professionnels de la santé, grâce à une gamme complète de services axés sur les résultats pour la prévention, l’évaluation, le traitement, la réintégration au travail et le suivi du rétablissement.
Au sujet du Dr Warren Steiner, psychiatre (MD, FRCPC, FAPA) et codirecteur médical de Homewood du Plateau
M. Steiner a reçu le prix du psychiatre exemplaire de la National Alliance on Mental Illness, et a été nommé associé de l'American Psychiatric Association. Après avoir obtenu son diplôme de médecine de l’Université McGill en 1983, le Dr Steiner a fait son internat à l’Institut Allan Memorial, puis sa résidence en psychiatrie à l’Université McGill. Après sa formation de deuxième et de troisième cycle, il est entré au service de l’Hôpital général de Montréal, et est devenu directeur de l’Unité psychiatrique de soins intensifs en 1988.
M. Steiner a été psychiatre en chef du Centre universitaire de santé McGill de 2003 à 2012. En 2013, il revenait à la psychiatrie en établissement, et est actuellement psychiatre traitant aux services de psychiatrie générale et de désintoxication en établissement du CUSM. Il est professeur agrégé de psychiatrie à l'Université McGill.
Au sujet du Dr Ronald Fraser, psychiatre (MD, FRCPC) et codirecteur médical de Homewood du Plateau
M. Fraser est un spécialiste reconnu dans le domaine des dépendances et des troubles de la personnalité; il possède deux cabinets de pratique active, un au Québec et l’autre en Nouvelle-Écosse. Il est diplômé de la faculté de médecine de l'Université Dalhousie, où il a prononcé le discours d'adieu de sa promotion en 1995. Après sa formation en résidence en psychiatrie à l’Université McGill, en 2001, il a obtenu une bourse en psychiatrie de la dépendance.
Il est actuellement directeur du programme de traitement à long terme de clients souffrant de troubles de la personnalité limite au CUSM, où il est également directeur du Service de désintoxication en milieu hospitalier. Il est psychiatre-conseil au Programme de lutte contre les dépendances de la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse, et professeur agrégé de psychiatrie à l'Université McGill et à l’Université Dalhousie.
Personne-ressource pour les médias
Cherie Payne, BA, LL. B
Directrice des Communications
1 778 386-4347 ou cpayne@homewoodsante.com
* Dans ce document, le masculin est employé comme genre neutre.
Homewood Santé - Apr 16th 2018
Être victime d’un acte de violence ou de terrorisme :
Stratégies d’adaptation
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By Homewood Sante - Feb 15th 2018
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À la suite de la fusillade qui a eu lieu dans une école de Parkland (Floride), nous avons rassemblé à votre intention quelques suggestions sur la façon d’aider vos employés touchés par des actes de violence ou de terrorisme, et les avons jointes à la présente afin que vous puissiez les utiliser et les distribuer.
Le traumatisme causé par un acte de violence peut avoir – et aura dans la majorité des cas – des conséquences émotionnelles sérieuses sur les personnes concernées. L’atrocité, l’ampleur et l’imprévisibilité de l’évènement nous inspire souvent un sentiment intense de vulnérabilité quant à notre propre sécurité et à celle des autres.
Bien que chacun* réagisse de manière différente, nous éprouvons en général sur le coup des sentiments de choc, d’incrédulité et de crainte puissants, voire accablants. Nos réactions initiales et subséquentes dépendront probablement de l’ampleur de l’incident, de notre degré d’exposition à celui-ci et de l’effet qu’il a eu sur nous. Elles seront également influencées par d’autres sources de stress présentes au même moment dans notre vie ainsi que par nos expériences antérieures.
Quelles réactions seriez-vous susceptible d’éprouver?
Un évènement traumatisant déclenche habituellement chez les personnes impliquées un ensemble de réactions d’anxiété et de stress dont l’intensité peut aller de modérée à élevée. Les plus courantes sont les suivantes :
- Sentiments accablants risquant de devenir imprévisibles – bouleversement, crainte, anxiété, irritabilité, tendance à sursauter fréquemment et à avoir des sautes d’humeur;
- Maux de tête, tension musculaire, nausées, troubles gastro-intestinaux et fatigue;
- Souvenirs pénibles de l’évènement intervenant de façon intrusive et récurrente et pouvant être accompagnés de réactions physiologiques comme des sueurs ou une accélération du rythme cardiaque;
- Difficultés de concentration ou de prise de décisions, désorientation;
- Perturbation modérée ou majeure des habitudes de sommeil et d’alimentation;
- Adoption d’un comportement de retrait et d’isolement, désengagement à l’égard de ses activités habituelles.
Que faire pour aller mieux?
- Dans la mesure du possible, calmez-vous en pratiquant l’auto-persuasion; minimisez vos pensées négatives et conservez votre équilibre.
- Veillez à satisfaire en priorité vos besoins en matière de sécurité et de santé.
- Recherchez activement le soutien de vos proches en vous confiant à des collègues, amis ou membres de votre famille.
- Évoquez votre expérience de la façon qui vous semble la plus naturelle; informez vos proches de ce qu’ils pourraient faire pour vous aider efficacement durant cette période difficile.
- Prenez bien soin de vous-même en mangeant régulièrement, en vous reposant et en dormant le plus possible.
- Reprenez chacune de vos activités habituelles aussi rapidement que possible.
- Bien que cela vous paraisse difficile, essayez de reprendre vos activités normales et de faire un peu d’exercice.
- Écoutez bien votre corps et fiez-vous à votre instinct pour savoir ce dont vous avez besoin.
- Efforcez-vous de regagner un sentiment de contrôle personnel et de confiance en vous en ce qui a trait à votre capacité de gérer cette crise. Vous pourrez ainsi aider d’autres personnes ayant besoin de votre soutien.
À retenir...
N’oubliez pas qu’il faut du temps pour surmonter sa tristesse ou son anxiété et gérer ses réactions et que la durée de ce processus varie d’une personne à l’autre. Sachez que les gens sont par nature résilients et capables de faire face aux expériences difficiles et stressantes de la vie. Les personnes qui sont à l’écoute de leur corps et qui obtiennent, au besoin, un soutien professionnel verront leurs symptômes diminuer et finiront par s’en rétablir.
Si vous-même ou des collègues continuez d’éprouver une grande détresse et avez de la difficulté à reprendre une vie normale à la suite d’une tragédie, n’hésitez pas à utiliser les services de votre Programme d’aide aux employés et à leur famille (PAEF). Parfois, le simple fait de parler à un professionnel de votre PAEF peut vous aider à adopter une attitude positive quant à votre capacité à surmonter les conséquences de l’évènement traumatisant que vous avez vécu. Vous ou votre famille pouvez solliciter les services du PAEF de Homewood Santé jour et nuit, tous les jours de l’année.
EN PDF
Vous avez besoin de plus d’aide ou de soutien? Tous les appels sont confidentiels.
1 866 398-9505 | ATS : 1 866 433-3305 | English: 1 800 663-1142 Appels internationaux (frais virés acceptés) : 514 875-0720
Homewood Sante - Feb 15th 2018
Homewood Santé conclut l'acquisition du Dunsmuir Lodge de l'Université de Victoria
Un établissement à la fine pointe spécialisé en santé mentale et traitement des dépendances pour patients hospitalisés ouvrira ses portes sur l'île de Vancouver
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Un établissement à la fine pointe spécialisé en santé mentale et traitement des dépendances pour patients hospitalisés ouvrira ses portes sur l'île de Vancouver
GUELPH, ON, le 11 janv. 2018 /CNW/ - Homewood Santé a annoncé aujourd'hui qu'elle avait conclu l'achat du Dunsmuir Lodge, sur l'île de Vancouver, en Colombie-Britannique, de même que d'une propriété environnante de 28 acres, qui appartenaient à l'Université de Victoria. Homewood convertit le Dunsmuir Lodge en établissement hospitalier spécialisé en santé mentale et traitement des dépendances, qui sera doté d'une capacité allant jusqu'à 99 lits. L'ouverture est prévue à l'automne 2018.
La collaboration entre Homewood Santé, la Première Nation de Pauquachin, de même que d'autres communautés des Premières Nations de Saanich, a constitué un aspect important de cette acquisition. Homewood est heureuse d'établir un partenariat étroit avec ces nations. L'établissement du Dunsmuir Lodge sera doté d'un nouveau nom afin de refléter l'importance historique et spirituelle des lieux et de la montagne sur laquelle il est situé.
« La conclusion de l'achat auprès de l'Université de Victoria est une étape importante en vue de restaurer le bâtiment et la propriété, de même que pour offrir de nouvelles options en matière de santé mentale et de traitement des dépendances en Colombie-Britannique », a déclaré Jagoda Pike, présidente et chef de la direction de Homewood Santé. « Il a été passionnant de participer à une transaction qui facilite l'achat, par la Première Nation de Pauquachin, des 72 acres adjacents qui appartenaient à l'Université de Victoria, et d'élaborer un plan qui a une incidence positive sur la collectivité », a indiqué Mme Pike. « Nous sommes impatients d'accueillir des clients en 2018. »
Constituant l'un des éléments centraux des services offerts à l'échelle nationale par Homewood Santé, cet établissement se spécialisera dans le traitement des troubles de l'humeur et de l'anxiété, des troubles liés aux traumatismes, des dépendances de même que du traitement marqué de défis complexes liés aux problèmes concomitants de santé mentale et de dépendances. Ses programmes de traitement sont fondés sur le modèle de traitement médical et sur les décennies d'expertise du Centre de santé Homewood – l'un des principaux établissements spécialisés en santé mentale au Canada, à Guelph, en Ontario. Tous les clients du nouveau centre de traitement de l'île de Vancouver auront accès aux services de suivi complets de Homewood Santé à l'échelle nationale à la suite de leur sortie de l'établissement, de même qu'aux traitements destinés aux patients externes et aux soins de suivi dans les cliniques Homewood de Vancouver, Edmonton, Calgary, Mississauga et Montréal.
Le nouvel établissement de Homewood Santé ouvrira ses portes à l'automne 2018 et il comptera environ 80 employés à temps plein. Le recrutement a déjà débuté pour une vaste gamme de spécialistes cliniques, notamment des psychiatres, médecins spécialisés en toxicomanie, psychologues, infirmières, ergothérapeutes, travailleurs sociaux et ludothérapeutes.
Homewood est également heureuse d'annoncer que Robert DeClark a été nommé directeur général du nouvel établissement. M. DeClark possède 20 ans d'expérience en santé mentale et en traitement des dépendances et il a géré la prestation de services de traitement en santé mentale et toxicomanie au cours des 11 dernières années. Il a aussi participé activement au travail auprès de jeunes athlètes de la Ligue de hockey de la Colombie-Britannique, ayant été le cocréateur du programme « Talk Today », axé sur la santé mentale, en collaboration avec l'Association canadienne pour la santé mentale.
« Je suis ravi de diriger l'ouverture de cet établissement nécessaire et novateur en santé mentale et traitement des dépendances ici même, en Colombie-Britannique, et d'en assurer la gestion continue. Cette collectivité est importante pour moi et je suis fier de la grande qualité des services de santé mentale et de traitement des dépendances que Homewood offrira à la province », a indiqué M. DeClark.
Homewood Santé
Homewood Santé est le chef de file canadien en matière de services de santé mentale, de même que de traitement des dépendances et des traumatismes. Forts de nos 135 ans d'expérience, nous obtenons des résultats remarquables chaque jour dans notre réseau national qui compte plus de 4 500 employés et spécialistes cliniques à l'échelle locale dans les cliniques Homewood, The Residence, Homewood 360⁰dtx et au Centre de santé Homewood, à Guelph, en Ontario - l'établissement le plus important et le chef de file au Canada en matière de traitement médical en santé mentale, traumatismes et troubles liés à des dépendances. Nous offrons du soutien aux individus et à leur famille, aux employeurs et aux organisations, aux assureurs et aux professionnels de la santé au moyen d'une gamme complète de services axés sur les résultats et liés à la prévention, à l'évaluation, au traitement, au retour au travail et à la gestion continue du rétablissement.
Relations avec les médias:
Cherie Payne, B.A., LL.B.
Directrice des communications
778 386-4347 ou cpayne@homewoodhealth.com
Refaire ses forces pour la nouvelle année
Félicitations! Vous avez survécu au temps des Fêtes. Maintenant que les sorties et la frénésie du magasinage sont choses du passé, une nouvelle année remplie de promesses commence. Rempli* d’attentes, vous avez peut-être envie de rechercher de nouveaux objectifs et, dans certains cas, vous mettre plus de pression pour « faire mieux » et probablement prendre de nouvelles résolutions. L’important, c’est de vous fixer des objectifs réalistes et atteignables, de conserver votre enthousiasme et votre optimisme et de vous redynamiser pour la nouvelle année!
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Félicitations! Vous avez survécu au temps des Fêtes. Maintenant que les sorties et la frénésie du magasinage sont choses du passé, une nouvelle année remplie de promesses commence. Rempli* d’attentes, vous avez peut-être envie de rechercher de nouveaux objectifs et, dans certains cas, vous mettre plus de pression pour « faire mieux » et probablement prendre de nouvelles résolutions.
L’important, c’est de vous fixer des objectifs réalistes et atteignables, de conserver votre enthousiasme et votre optimisme et de vous redynamiser pour la nouvelle année!
MINIMISER SON ANXIÉTÉ
25 % des adultes canadiens disent être stressés ou anxieux tous les jours (1).
L’anxiété est l’inquiétude que l’on ressent face à un évènement à venir (2), et ses symptômes, soit l’accélération du rythme cardiaque, les troubles du sommeil et le manque de concentration, pour n’en citer que quelques-uns, peuvent être carrément débilitants. Il est toutefois possible de maîtriser son anxiété. Les stratégies ci-dessous, pratiquées ne serait-ce que quinze minutes par jour, peuvent diminuer l’anxiété et raviver l’énergie.
Gérez votre temps. Aménagez votre horaire de façon à dormir suffisamment et d’un sommeil réparateur; prenez le temps de vous détendre; incorporez graduellement des collations et des repas sains dans votre alimentation et commencez ou continuez à faire de l’exercice. Investir son temps et son énergie dans des activités gérables et importantes pour soi est plus facile quand on établit un ordre de priorité et organise son temps. Essayez de vous réveiller quinze minutes plus tôt chaque matin afin d’avoir un peu plus de temps pour vous. Dressez une liste détaillée de vos tâches ou fixez-vous des délais fermes afin d’éviter le stress provoqué par la procrastination.
Pratiquez la respiration profonde. Une respiration rapide et superficielle trahit le stress et l’anxiété du corps (2). Pour vous calmer, respirez lentement et profondément : inspirez en comptant mentalement jusqu’à quatre, retenez votre souffle en comptant jusqu’à trois, puis expirez en comptant de nouveau jusqu’à quatre.
Pratiquez la méditation. La méditation réduit l’anxiété et augmente la matière grise du cerveau; elle « rappelle » ainsi au corps de moins se stresser (2)! Prenez le temps chaque jour, ne serait-ce que quelques minutes, pour vous offrir un moment de solitude et d’énergie relaxantes.
Savourez le silence. Trop de bruit finit par énerver. Débranchez tout et profitez d’un moment de silence et de tranquillité.
Prenez soin de vous-même. Laissez-vous tenter par un massage, une manucure-pédicure ou un long bain parfumé d’huiles essentielles (la lavande, le basilic, l’anis et la camomille réduisent la tension musculaire et favorisent la clarté d’esprit (2)). Envisagez d’ajouter des compléments à votre alimentation : la mélisse-citronnelle, les omégas-3 et même le thé vert comptent parmi ceux qui aident à soulager l’anxiété.
Désencombrez votre milieu de vie. Donnez ou jetez ce dont vous n’avez plus besoin, gardez le reste bien organisé et bien rangé.
Faites du sommeil une priorité. Le manque de sommeil cause l’anxiété (et une foule de maux physiques); essayez par conséquent de dormir de sept à neuf heures chaque nuit.
En avant la musique! La musique, particulièrement les sons au rythme lent provenant de la nature ou la musique instrumentale, les musiques celtique, amérindienne ou indienne ont des effets relaxants sur le corps en abaissant la tension artérielle, la fréquence cardiaque et les hormones de stress (3). Trouvez la musique qui vous convient le mieux.
Passez du temps avec vos proches (et vos animaux de compagnie!). Le contact de gens et d’animaux qui nous sont chers stimule la sécrétion d’ocytocine dans le cerveau, ce qui favorise le bonheur et réduit l’anxiété.
Dites non aux mauvais aliments, oui aux bons. La caféine, le sucre et les aliments transformés peuvent déclencher une panoplie de malaises comme les palpitations cardiaques, les inflammations, l’anxiété et les attaques de panique. Optez pour des aliments plus sains, comme ceux riches en vitamines B, en oméga 3 et en glucides provenant de grains entiers (2).
Faites de l'exercice. Il stimule les endorphines et renforce la confiance en soi, ce qui en fait une arme puissante contre l’anxiété.
RÉDUIRE LA DÉPRESSION
Plusieurs techniques de réduction de l’anxiété peuvent facilement s’appliquer à la dépression. Commencez par les éléments de base que sont le sommeil, les bonnes relations interpersonnelles, une alimentation saine et l’exercice, puis ajoutez-y des éléments qui vous interpellent.
Peu importe les méthodes choisies, l’important est de faire le premier pas. Essayez une (ou plusieurs !) suggestions suivantes :
Pratiquez le yoga. Le mouvement axé sur la conscience du corps et la respiration permet d’améliorer l’humeur et pourrait être un bon complément aux pratiques existantes de gestion de la dépression. Le yoga peut également abaisser la tension artérielle, le rythme cardiaque et le niveau de cortisol (3).
Riez. Un bon éclat de rire apporte de l’oxygène supplémentaire à l’organisme, et soulage le stress et la tension.
Demandez de l’aide au besoin. Vous n’êtes pas seul et vous n’êtes pas un fardeau. Trouvez encouragement et conseils auprès de votre famille, de vos amis ou d’un groupe de soutien. Au besoin, consultez un professionnel médical qualifié ou un organisme d’aide.
Aidez les autres. Des études ont permis de constater qu’aider autrui stimule encore davantage la bonne humeur qu’être soi-même aidé (4), le bénévolat entraînant parfois une réduction des symptômes dépressifs (5).
Prenez des vitamines B et D. Une carence en vitamines B (comme l’acide folique) et B-12 peut déclencher ou aggraver la dépression. Pensez à prendre des compléments vitaminiques et à consommer des agrumes, des légumes verts et des protéines saines. Allez dehors (ou placez-vous devant une fenêtre ensoleillée) pendant au moins quinze minutes par jour pour stimuler l’absorption de vitamine D et améliorer votre humeur de façon naturelle en élevant votre niveau de sérotonine.
Respectez vos limites. Selon Nancy Irwin, D. Psy., le sentiment d’être stressé et débordé représente le principal facteur de risque et d’exacerbation de la dépression (5). N’acceptez que ce que vous pouvez gérer et ne craignez pas de dire non au besoin.
Connaissez vos propres facteurs de risque. Certains facteurs, génétiques ou circonstanciels, peuvent vous prédisposer à la dépression, notamment une dépression antérieure, des événements majeurs de la vie (naissance, décès, mariage), vos antécédents familiaux, la maladie chronique, une faible estime de soi, des changements hormonaux, l’anxiété ou certains médicaments. Le fait de reconnaître sa propre propension à la dépression peut être utile pour élaborer les stratégies les mieux adaptées à ses besoins. N’oubliez pas de consulter un médecin si vous vous faites du souci au sujet de votre bien-être.
Construisez-vous un « coffre à jouets » de vos activités préférées. Mettez-y des articles qui vous remontent le moral, comme :
- des objets servant à exprimer votre créativité, tels que des albums à colorier pour adultes, du matériel d’artiste, un carnet de notes, votre journal personnel et un stylo;
- la liste des activités que vous aimez, la liste de vos qualités ou des affirmations positives;
- des citations inspirantes;
- des albums de musique de détente ou de bien-être, ou un bon livre.
PRATIQUER LA PLEINE CONSCIENCE ET LA PENSÉE POSITIVE
Ce duo dynamique aide à réduire la dépression et l’anxiété et méritent une mention spéciale pour leur impressionnante capacité à revigorer le corps et l’esprit.
Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité; un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.
~ Winston Churchill
La capacité de voir les choses du bon côté est une faculté puissante. L’optimisme peut être définie simplement comme l’aptitude à réagir à des problèmes avec confiance et un sentiment de haute compétence. Les optimistes voient l’aspect temporaire et la portée limitée des difficultés (7).
Pourquoi cultiver la pensée positive?
Les bienfaits de l’optimisme sont nombreux et bien documentés. En voici quelques-uns :
- renforcement du système immunitaire;
- prévention des maladies chroniques;
- protection contre la dépression et les maladies coronariennes;
- longévité;
- sommeil plus réparateur;
- meilleure satisfaction face à la vie;
- meilleure estime de soi;
- meilleure capacité à composer avec des nouvelles ou des circonstances difficiles.
Sachez qu’en plus de ses avantages émotionnels et mentaux évidents, l’optimisme pourrait bien être l’un des plus importants facteurs prédictifs de santé (6).
Il est réellement possible d’être plus heureux. On souffre moins quand on assume la responsabilité de ses pensées (7).
La pleine conscience est une pratique de plus en plus populaire. Bien effectuée, elle vous arrime au moment présent (3). En vous faisant prendre conscience de vos pensées et émotions, la pleine conscience favorise l’introspection, la transparence, la réflexion et d’acceptation de soi-même (6).
Pourquoi cultiver la pleine conscience?
Comme la pensée positive, la pleine conscience est un outil précieux pour diminuer les symptômes d’anxiété et de dépression tout en améliorant la santé physique et mentale.
Voici certains des plus remarquables effets positifs de la pratique de la pleine conscience :
- meilleure capacité à s’autoréguler;
- estime de soi accrue;
- meilleure satisfaction face à la vie;
- réduction du stress;
- diminution de l’anxiété;
- meilleure résilience;
- amélioration de la mémoire;
- bonheur accru;
- meilleure capacité de compassion.
CULTIVER LA PLEINE CONSCIENCE ET LA PENSÉE POSITIVE
Il existe heureusement plusieurs façons de cultiver l’optimisme et la pleine conscience; ainsi, tout le monde peut trouver un moyen d’y parvenir. Vous pourriez tenir un journal ou pratiquer la respiration profonde, le yoga, la méditation, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou d’autres thérapies cognitives ou des exercices axés sur la pleine conscience.
Essayez ces trois méthodes populaires, simples et économiques :
Soyez consciemment curieux. Sortez des sentiers battus! Cherchez de nouveaux points de vue positifs et différentes façons d’appliquer votre optimisme à votre vie. Essayez différents passe-temps, lancez-vous dans de nouveaux projets ou bonnes causes..., faites des choses qui vous intéressent! La recherche a permis de montrer que la curiosité donne plus de sens à la vie, tout en offrant davantage de satisfaction et de stimulation (6).
Entraînez votre cerveau. La neuroplasticité désigne les changements structuraux et fonctionnels qui s’opèrent dans le cerveau à la suite d’une expérience (6). Il s’agit en fait de la « mémoire motrice » ou « mémoire procédurale », impatiente d’utiliser toute la pensée positive consciente et la pratique de pleine conscience dont vous pouvez la nourrir. Chaque moment d’attention accordé à l’instant présent et chaque lien établi avec la pensée positive contribue à augmenter la capacité de votre cerveau à faire une même chose plus facilement et plus efficacement la fois suivante.
Soyez reconnaissant. Mélange parfait de pensée positive et de pleine conscience, la pratique réfléchie de la gratitude est associée à un sentiment d’appartenance, d’optimisme et de bonheur, et à la réduction du stress, de la dépression, de l’anxiété et du sentiment d’accablement (3) (5). Un simple acte de reconnaissance augmente sensiblement le bonheur, alors commencez à tenir un journal de vos moments de gratitude ou rappelez-vous chaque jour de prendre note des choses que vous appréciez.
Une nouvelle année peut signifier un nouveau départ, l’adoption de nouveaux comportements et pratiques et, avec un peu de prévoyance, une perspective durable, saine et énergique de la vie. Bonne et heureuse année!
* Dans ce document, le masculin est employé comme genre neutre.
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Bibliographie :
- Statistique Canada (27 novembre 2015). « Qu'est-ce qui stresse les stressés? Principales sources de stress des travailleurs ».Extrait le 8 décembre 2017 du site https://www.statcan.gc.ca/pub/11-008-x/2011002/art...
- Hazelwood, G. (29 décembre 2016). « 15 Easy Ways to Beat Anxiety Now ». Extrait le 8 décembre 2017 du site https://greatist.com/happiness/reduce-anxiety
- Jennings, Keri Ann. (2017). « 16 Simple Ways to Relieve Stress and Anxiety ». Extrait le 8 décembre 2017 du site https://www.healthline.com/nutrition/16-ways-relieve-stress-anxiety
- « Coping with Depression ». (2017). Extrait le 8 décembre 2017 du site https://www.helpguide.org/articles/depression/coping-with-depression.htm
- « 17 Ways to Avoid Depression Relapse ». (2016). Extrait le 8 décembre 2017 du site http://www.health.com/health/gallery/0,,20431660,00.html
- « Mindfulness and Positive Thinking » (5 septembre 2017). Extrait le 8 décembre 2017 du site http://www.pursuit-of-happiness.org/science-of-happiness/positive-thinking/
- Pennock, S. (15 mars 2017). « 7 Great Benefits of Mindfulness in Positive Psychology ». Extrait le 8 décembre 2017 du site https://positivepsychologyprogram.com/mindfulness-positive-psychology-3-great-insights/
Comment réduire le stress des fêtes
Les Fêtes peuvent être une période de l’année extrêmement stressante. Les cadeaux, les soucis d’argent qu’occasionnent parfois les dépenses supplémentaires, les attentes liées aux réunions familiales et professionnelles... le déluge de pressions peut tester les limites même des plus calmes et des plus zen d’entre nous.
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Les Fêtes peuvent être une période de l’année extrêmement stressante. Les cadeaux, les soucis d’argent qu’occasionnent parfois les dépenses supplémentaires, les attentes liées aux réunions familiales et professionnelles... le déluge de pressions peut tester les limites même des plus calmes et des plus zen d’entre nous.
Huit personnes sur dix s’attendent à être stressées pendant la période des Fêtes (1)
~ American Psychological Association
Il n’est pas trop tôt pour prendre du recul – et une profonde respiration! – et élaborer une stratégie afin de gérer certains des principaux facteurs de stress des Fêtes.
LE DÉFI DE TROUVER DES CADEAUX
N’oubliez pas, c’est vraiment la pensée, et non le montant en dollars qui compte. Alors arrêtez-vous un instant et pensez aux destinataires de vos cadeaux, à leurs champs d’intérêt et à leur mode de vie; laissez-vous inspirer avant de partir à la chasse au cadeau parfait. Voici quelques idées non ruineuses :
Un don à une œuvre caritative. Il peut être difficile de trouver un cadeau pour une personne qui semble tout avoir. Alors pourquoi vous forcer pour lui acheter un cadeau? Épargnez-vous les foules des Fêtes (et la folie des centres commerciaux) en faisant un don en temps ou en argent en son nom à un organisme ou à une cause qui lui sont chers. C’est un cadeau bien pensé qui incarne parfaitement l’esprit des Fêtes.
Fixez vos attentes et vos limites. Les listes de souhaits de Noël qu’on vous remet dans le but de faciliter votre recherche de cadeaux créent parfois beaucoup d’anxiété. Les coûts des cadeaux s’additionnent rapidement, et les promesses créent des attentes irréalistes. Par conséquent, fixez vos limites financières, et n’en dérogez pas. Demandez à vos proches de vous donner plusieurs choix et dites-leur que vous ferez tout en votre pouvoir pour dénicher ce petit quelque chose de spécial qu’ils (et que votre portefeuille) apprécieront!
Faire des choses plutôt que d’en acheter. Le temps est un cadeau précieux, surtout en cette période de l’année. Offrez à vos êtres chers votre aide pour les corvées des Fêtes, comme l’emballage des cadeaux, afin qu’ils puissent en employer le temps, cette denrée des plus précieuses, pour faire autre chose. Emmenez les enfants faire une sortie pendant que les parents assistent à une réception ou vont magasiner. Mieux encore, passez du temps de qualité avec eux à construire un bonhomme de neige, à jouer à un jeu de société ou à faire de l’artisanat ou une sortie en famille. Profiter des Fêtes et les rendre inoubliables sont ce qui rend ce temps de l’année si particulier.
SURVEILLEZ VOS DÉPENSES DES FÊTES
Les Fêtes peuvent coûter cher. Les repas, échanges de cadeaux, déplacements, réceptions et achats font rapidement monter la facture. Un budget représente un moyen facile de planifier ses dépenses des Fêtes et vous prépare à celles de l’année suivante. Mieux vous serez préparé*, moins vous courrez le risque d’accumuler des dettes génératrices de stress.
Voici quelques tactiques éprouvées :
Élaborer un budget global réaliste. Un budget annuel contenant une section consacrée à la période des Fêtes vous incitera à épargner graduellement et vous évitera les soucis pécuniaires de fin d’année. Vous n’avez pas fait de budget cette année? Pas de problème! Créez maintenant un budget des Fêtes indiquant vos dépenses prévues et l’argent dont vous disposez pour les couvrir. Prenez en compte les déplacements, les repas pris au restaurant et tous les autres coûts qui viennent s’ajouter à celui de l’achat des cadeaux.
Se fixer des limites de dépenses précises pour le temps des Fêtes. Après avoir établi votre budget principal, regardez de plus près les dépenses prévues pour les Fêtes et allouez des montants réalistes et des limites fermes à chaque section et sous-section de celui-ci. Surveillez minutieusement vos dépenses des Fêtes afin d’éviter de traîner des dettes au début de l’an prochain. En répartissant un montant fixe entre les cadeaux, les repas et tout le reste, et en ne dépassant pas les maximums prévus, vous garderez vos dépenses (et votre tranquillité d’esprit !) sur la bonne voie. Cette stratégie peut également vous faciliter le choix des cadeaux : le fait de connaître les limites exactes des montants à dépenser rétrécit le nombre trop souvent déroutant de choix qui s’offrent à vous dans les vitrines, fenêtres publicitaires internet ou panneaux d’affichage.
Faire des listes. Avant d’aller magasinez, préparez votre plan de match! Trouvez les soldes, repérez vos magasins cibles et tracez votre itinéraire pour une efficacité maximale et un stress minimal. Ayez votre liste d’achats avec vous à chaque arrêt et n’achetez rien hors de votre liste ou de votre budget.
MINIMISER LES FACTEURS DE STRESS ET D’ANXIÉTÉ EN SOCIÉTÉ
En plus du tsunami des publicités, cartes de souhaits, fêtes, invitations et messages transmis par les médias sociaux, le temps des Fêtes signifie également une pléthore d’activités, d’obligations et de sources de stress qui peuvent être épuisants. Encore une fois, un peu de planification peut être salutaire à votre bien-être émotionnel.
Les fêtes de bureau. Échanges de biscuits, visite du Père Noël, grands déjeuners sur le lieu de travail ou bon vieux « party » de bureau : il semble que vous finirez presque inévitablement par participer à des festivités professionnelles avant la fin de l’année.
Plus de la moitié (51 %) des bureaux tiennent leurs activités des Fêtes pendant les heures de travail (2) et ceux qui ne le font pas organisent fréquemment des réceptions hors des lieux de travail.
Voici quelques conseils pour réduire votre stress :
Emmenez un (petit) ami! La plupart des réceptions de bureau sont planifiées longtemps à l’avance et vous permettent d’être accompagné, ce qui vous laisse amplement le temps et la possibilité d’y inviter votre conjoint ou un autre compagnon dont la présence vous permettra d’être plus à l’aise et de mieux profiter de l’événement.
Cernez les véritables facteurs de votre stress et établissez un plan en conséquence. Avant l’évènement, trouvez la cause exacte de votre anxiété. Êtes-vous mal à l’aise en société? Vous n’y connaîtrez personne ou ne saurez quoi dire à ceux que vous connaissez? Déterminer exactement ce qui vous inquiète le plus vous aide à fractionner des défis qui peuvent vous sembler énormes en éléments plus simples, plus faciles à gérer. Prévoyez l’heure de votre arrivée et la durée de votre présence à la réception, et visualisez les personnes à qui vous ferez l’effort de parler. Portez des vêtements seyants et confortables afin d’éviter de vous sentir mal à l’aise. Rappelez-vous que la plupart des réceptions liées au travail ne sont pas très longues et que leur durée est bien définie. Vous en êtes capable!
Limitez votre consommation d’alcool. Vous pourriez penser que l’alcool va vous détendre, vous rendre plus loquace et faciliter les présentations et les conversations, mais utiliser l’alcool comme une béquille sociale risque de se retourner contre vous en vous faisant perdre une partie de votre maîtrise de la situation et en vous mettant moins à l’aise vis-à-vis de vous-même et des autres. Gardez à l’esprit qu’une fête de bureau demeure une extension de votre environnement professionnel. Donc, abstenez-vous d’alcool, ou déterminez une limite exacte à ne pas dépasser afin de fêter de façon responsable, agréable et harmonieuse.
LES FÊTES FAMILIALES
Une famille est une entité complexe, et si les Fêtes peuvent apporter des moments des plus précieux pour les parents proches ou éloignés, elles peuvent également être imprévisibles ou malaisées, voire même génératrices de stress. Peut-être allez-vous présenter votre nouveau petit ami à la famille ou – bonjour anxiété! -- un petit ami qui ne sera peut-être pas bien accueilli. Peut-être vous attendez-vous à ce qu’on rouvre d’anciennes blessures ou qu’on vous pose une série de questions indiscrètes. Que pourriez-vous faire?
Utilisez votre expérience afin de vous préparer mentalement. Contrairement à vos collègues, les membres de votre famille sont des gens que vous connaissez bien, avec leurs bizarreries et traits de personnalité particuliers. Vous avez ainsi l’avantage de pouvoir vous préparer aux fêtes familiales. Si vous savez d’avance qu’un membre de la famille a l’habitude de jurer de manière offensante, ou que la personnalité passive-agressive d’un autre est particulière évidente pendant les réunions de famille, visualisez avec calme ces comportements et la façon dont vous les gérerez. Vous pourriez simplement vous imaginer respirer profondément en parlant avec cette personne ou vous excuser et quitter les lieux lorsque vous commencez à vous sentir tendu.
Envisagez de rendre ces moments inoubliables. Dans la plupart des cas, les familles planifient les réceptions des Fêtes avec de bonnes intentions et le véritable plaisir anticipé de revoir leurs proches. Par conséquent, même si vos fêtes de famille sont parfois stressantes, faire l’effort aborder chacune d’elles avec optimisme (et réalisme), et en la considérant comme une occasion nouvelle et prometteuse de renouer les liens de toutes les façons possibles. Soyez ouvert et cherchez consciemment des moments privilégiés ou des rires partagés. Ce sont souvent les petits moments inattendus qui laissent les souvenirs les plus heureux.
Évitez de vous sentir personnellement visé. Le moindre désaccord familial a tendance à prendre des proportions démesurées et certaines personnes peuvent se sentir directement visées. Il pourrait être utile de vous en rappeler et de prendre du recul lorsque la situation s’échauffe et devient tendue.
ÉVITEZ LES CONVERSATIONS DIFFICILES
Avec toute l’anxiété résultant des interactions entre membres de la famille, amis ou collègues en ce temps-ci de l’année, les trois approches simples ci-dessous constituent un bon moyen de mettre l’esprit des Fêtes dans des conversations parfois un peu délicates.
Savoir que certains sujets sont « interdits ». Soyez conscient de vos limites personnelles ou déclencheurs potentiels – et de ceux des autres. Décidez à l’avance des choses dont vous ne discuterez pas et de la façon dont vous allez changer le sujet avec tact au besoin. C’est un moyen facile et efficace d’orienter consciemment la conversation.
Trouver des sujets de conversation qui vous intéressent. La conversation peut être une excellente façon d’apprendre à mieux se connaître, alors profitez-en au maximum pendant les Fêtes! Pensez d’avance aux évènements, loisirs ou domaines que vous ou les autres invités pourraient trouver intéressants et utilisez ces sujets pour engager la conversation ou la rediriger lorsqu’elle ne vous plaît pas.
Trouver une stratégie de sortie. Parfois, s’extirper respectueusement d’une conversation est la meilleure chose à faire pour vous-même et pour toutes les personnes concernées. Ainsi, avant d’engager la conversation avec un groupe, repérez la salle de bains ou un visage familier qui pourraient vous servir d’excuse pour quitter le groupe. Ou imaginez avant l’événement une phrase courte et simple avec laquelle vous mettrez fin gracieusement à tout bavardage désagréable.
On peut diminuer une grande partie du stress des Fêtes simplement avec de la patience et de la planification. En espérant que ces stratégies vous aideront, nous vous souhaitons le temps des Fêtes le plus heureux qui soit!
* Dans ce document, le masculin est employé comme genre neutre.
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1. Chi, Tiffany. « Crowds, Chaos, and Cousins: 12 Reasons You’re Anxious this Holiday Season (and How to Cope) », joyable.com/blog/holiday-social-anxiety/.
2. Heathfield, Susan M. « Stress Less For The Holidays ». TheBalance.com, le 3 décembre 2015, www.thebalance.com/stress-less-for-the-holidays-19...
Réduire la stigmatisation entourant les problèmes de santé mentale
Quels que soient son âge, son milieu culturel ou son revenu, au moins un Canadien* sur cinq développera une maladie mentale au cours de sa vie1. Étant donné la prévalence des maladies mentales, cet article portera sur les mythes et réalités liés aux troubles de santé psychologique. Il est inconcevable qu’une personne souffre seule et en silence, et il est temps d’aborder la question.
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Quels que soient son âge, son milieu culturel ou son revenu, au moins un Canadien* sur cinq développera une maladie mentale au cours de sa vie1. Étant donné la prévalence des maladies mentales, cet article portera sur les mythes et réalités liés aux troubles de santé psychologique. Il est inconcevable qu’une personne souffre seule et en silence, et il est temps d’aborder la question.
Selon l’OMS, la santé est « un état de bien-être physique, mental et social complet et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Or, beaucoup de gens la réduisent à la santé physique. L’état mental est pourtant tout aussi important, mais il ne bénéficie pas de l’attention qu’il mérite.
Sans égard à l’impact économique, la maladie mentale empêche des millions de Nord-Américains de réaliser leur potentiel et de profiter pleinement de leur vie.
Un canadien sur cinq (24,1 % des femmes et 17 % des hommes) répond aux critères de trouble de santé mentale à un moment de sa vie. Que ce soit un collègue, un proche ou soi-même qui en souffre, les maladies mentales touchent tout le monde2.- Gouvernement du Canada.
Qu’est-ce qu’un trouble de santé mentale?
La santé psychologique a un effet décisif sur la façon dont une personne ressent, perçoit et interprète le monde qui l’entoure ainsi que sur ses interactions avec lui. Une santé mentale déficiente altère le jugement, l’humeur et le comportement, causant de la détresse et de la difficulté à vivre au quotidien.
Il existe plusieurs catégories de troubles de santé mentale, dont voici les plus courantes :
Le trouble anxieux est le trouble de santé mentale le plus répandu. Il se distingue de l’appréhension et du stress normaux de tous les jours par sa gravité, son caractère durable et son impact négatif sur le travail et les relations interpersonnelles. Le trouble panique, les phobies, le trouble d’anxiété sociale, le trouble obsessionnel-compulsif, l’état de stress post-traumatique et le trouble anxieux généralisé font partie de cette catégorie.
Les personnes atteintes de troubles alimentaires comme l’anorexie et la boulimie ont une image déformée de leur corps et adoptent des comportements extrêmes pour gérer leur alimentation et leur poids. L’hyperphagie boulimique consiste en un prise alimentaire compulsive, excessive et très rapide.
Les troubles de l’humeur provoquent des changements et des perturbations de l’humeur et des émotions. La plupart des gens peuvent se sentir très tristes ou très heureux de temps à autre, mais les personnes souffrant de troubles de l’humeur tels que la dépression ou le trouble bipolaire vivent ces émotions avec plus d’intensité et pendant des périodes plus longues.
Les troubles de la personnalité nuisent au comportement, aux sentiments et aux interactions sociales de la personne qui en souffre. Ils peuvent également la rendre plus impulsive. Les troubles de la personnalité limite et de la personnalité antisociale sont deux exemples de ces maladies.
Mythes et préjugés courants
Les troubles de santé mentale font l’objet de stigmatisation et d’idées erronées qui ont donné naissance à des préjugés et à des faussetés à l’endroit des personnes qui sont aux prises avec ces maladies. Bien que les gens se soient récemment mis à parler plus librement de leur expérience et des défis que leur posent des affections comme l’anxiété ou la dépression, d’autres maladies psychologiques, comme la psychose ou la schizophrénie, font toujours l’objet de fictions et de mythes.
Pour dissiper ces mythes, il est essentiel de comprendre de quoi il s’agit. Un trouble psychologique peut se définir comme une manifestation mentale qui se reflète parfois dans le comportement; qui est généralement associé à de la détresse ou à une invalidité; et qui est considéré comme étranger au développement normal d’une personne.
Les personnes atteintes de maladies mentales hésitent souvent à en parler à leurs proches ou à leur employeur, de peur d’être étiquetées ou de subir des préjudices. D’autres se font dire de « se secouer un peu » ou de « se prendre en main ». Il est important de savoir que les troubles de santé mentale peuvent être traités, souvent avec d’excellents résultats.
Voici six des mythes parmi les plus répandus, et les vérités qui les réfutent :
1er mythe : La maladie mentale est un trouble unique et rare. Il existe plusieurs types de maladies psychologiques, chacune possédant ses propres particularités et causes sous-jacentes. De même, chaque trouble de santé mentale est lié à une chimie et à des fonctions défectueuses du cerveau. Chacune de ces maladies a ses propres causes, et exige des méthodes de traitement particulières.
2e mythe : Les personnes atteintes de troubles de santé mentale ne s'en remettent jamais. Les thérapies appliquées aux maladies psychologiques sont plus nombreuses et plus sophistiquées que jamais. Avec l’avancement des connaissances et des traitements, beaucoup de gens se remettent complètement de leur maladie, tandis que d’autres acquièrent les compétences nécessaires pour gérer et maîtriser leurs symptômes. Les médicaments modernes arrivent à mieux cibler les régions particulières du cerveau où le traitement sera le plus bénéfique. Une guérison complète peut demander plus qu’une médication; le traitement peut en effet comprendre des activités sociales et physiques visant à ramener le patient à la vie normale.
3e mythe : Les troubles mentaux ne sont pas de « vraies » maladies. Contrairement à une fracture à la jambe ou à une crise cardiaque, lesquelles se détectent facilement grâce à de simples tests, les troubles de santé mentale ont toujours été des maladies « invisibles ». Cette incapacité de « voir » de quoi souffre le patient crée la perception ou l’illusion de l’absence de maladie. Les troubles mentaux sont bel et bien des maladies, et impliquent des processus physiologiques complexes, ainsi que des changements ou déséquilibres chimiques du cerveau.
4e mythe : Les enfants ne souffrent pas de troubles de santé mentale. « Leurs problèmes émotionnels font simplement partie du processus normal de la croissance ». Les parents souhaitant naturellement le bien de leurs enfants, certains peuvent sous-estimer les problèmes comportementaux ou autres difficultés enfantines, ou les expliquer comme étant de simples « crises de croissance ». Toutefois, de nombreuses maladies psychiatriques, comme la dépression, les troubles de l’alimentation, le trouble obsessionnel-compulsif et les troubles anxieux, peuvent se manifester dès l’enfance. Environ 1 enfant sur 33 et 1 adolescent sur 8 souffrent de dépression3.
5e mythe : Les personnes atteintes de maladies mentales manquent d’intelligence. L’intelligence n'a rien à voir avec les troubles de santé mentale.
6e mythe : Les personnes atteintes de maladies psychologiques ne devraient pas travailler. Les personnes atteintes d’un trouble de santé mentale ne s’absentent pas davantage du travail que celles souffrant d’une affection physique chronique comme le diabète ou une maladie cardiaque. Les collègues d’un employé atteint d’une affection mentale ne remarquent généralement pas sa maladie. Soit dit en passant, un milieu de travail stressant peut s’avérer un terrain propice au développement de troubles de santé mentale liés au stress, comme la dépression ou les troubles anxieux, et menacer l’équilibre travail-vie personnelle.
Réduire la stigmatisation rattachée à la maladie mentale
Trois travailleurs canadiens sur dix disent que leur milieu de travail n’est ni sûr ni sain du point de vue psychologique2.
Quels que soient nos fonctions ou champs d’activité, la santé mentale est l’affaire de tous. Il peut être difficile de demander de l’aide lorsqu’on craint d’être jugé par ses collègues ou supérieurs. En tant que société, nous devons nous rendre à l’évidence que la maladie mentale n’est pas une faiblesse, mais une réalité naturelle à laquelle nous devons faire face. Nous sommes des individus complexes qui réagissent chacun à sa manière aux défis quotidiens. L’ouverture d’esprit, la sollicitude et la compassion sont de bonnes façons d’aider ceux qui sont confrontés à des problèmes de santé mentale sur le lieu de travail.
Dix façons de réduire la stigmatisation rattachée à la maladie mentale :
1. S’informer. Renseignez-vous sur la maladie mentale. Sachez faire la part des faits et des mythes. La lecture de cet article est un très bon point de départ! Vous trouverez de l’information relative à la santé et à la sécurité psychologiques au travail auprès du fournisseur de votre PAEF, lequel constitue une excellente source de renseignements sur la santé et la sécurité psychologiques au travail pour votre personnel.
2. Être conscient de son attitude et de son comportement. Nous avons tous été coupables à un moment ou un autre de préjudices ou de jugements hâtifs, mais il est possible de maîtriser ses pensées. Voyez les gens comme des individus et non comme des étiquettes ou des stéréotypes. Sachez voir la personne derrière le trouble de santé mentale; la maladie ne fait pas disparaître ses qualités.
3. Être à l’écoute. Il faut du courage à une personne atteinte de maladie mentale pour en parler. La chose la plus utile que vous puissiez faire est sans doute de l’écouter.
4. Demander comment vous pourriez lui être utile. N’agissez pas sur des suppositions; demandez-lui comment vous pourriez l’aider. Cela pourrait vous guider dans vos actes et dans votre capacité à lui apporter votre soutien.
5. Choisir vos mots avec soin. Nos paroles exercent une influence sur la pensée d’autrui. Évitez les mots blessants ou désobligeants. Lancez-vous ce défi, car c’est en effet le jugement des autres que les gens craignent le plus.
6. Éduquer les autres. Trouvez des occasions de transmettre de l’information factuelle et de dégager une attitude positive. Si des amis, membres de votre famille, collègues, voire les médias présentent de l’information erronée, réfutez leurs mythes et stéréotypes. Dites-leur que leurs commentaires négatifs et descriptions inexactes font du tort aux gens en perpétuant des idées fausses.
7. Se concentrer sur le positif. Des problèmes de santé peuvent représenter un aspect positif de la personnalité d’un individu. Nous connaissons tous les côtés négatifs. Reconnaissons et applaudissons les côtés positifs.
8. Offrir son soutien. Traitez tout le monde avec dignité et respect. Pensez à la façon dont vous souhaiteriez qu’on se comporte envers vous si vous étiez dans la même situation. Si des membres de votre famille, des amis ou des collègues sont aux prises avec un trouble de santé mentale, soutenez-les dans leurs choix et encouragez leurs efforts visant à se rétablir. Le représentant de votre PAEF peut vous fournir bon nombre d’outils et de ressources à cette fin. Proposez-leur de faire des appels pour eux, de leur obtenir de l’information ou de les conduire à des rendez-vous. N’oubliez pas cependant d’obtenir leur assentiment au préalable.
9. Être inclusif. Au Canada, il est illégal de pratiquer la discrimination à l’égard de personnes présentant des troubles de santé mentale. Leur refuser l’accès à l’emploi, au logement ou aux soins de santé constitue une infraction aux droits humains fondamentaux4, 5.
10. Se ménager. Il peut être physiquement et émotionnellement exténuant d’aider une personne aux prises avec une maladie physique ou mentale. Préservez votre propre santé physique et psychologique.
Les personnes atteintes de troubles mentaux ont le droit de participer pleinement à la société. Faisons notre part pour veiller à ce que ce soit le cas.
* Dans ce document, le masculin est employé comme genre neutre.
- CSMC. Rapport sur les premiers résultats du projet de recherche sous forme d’étude de cas,Commission de la santé mentale du Canada,2015.[En ligne], 15 mars 2017.
- Gouvernement du Canada, Agence de santé publique du Canada; Chapitre 1 : Rapport sur les maladies mentales au Canada – Aperçu.S. l. 5 janvier 2012.[En ligne], 15 mars 2017.
- Partenaires pour la santé mentale. Présentpourtoi. Partenairespourlasantémentale. S. d.[En ligne], 15 mars 2017.
- Santillan, Carolyn.« Beyond Emotion: Depression Created Disconnect for Canadians At Home, With Friends and in the Workplace ».Fasken Martineau, juillet 2009.[En ligne], 15 mars 2017.
- « Seven Important things we can do to reduce Stigma and Discrimination ». Shatter the Stigma Mend The Mind. s. l., 2017.[En ligne], 15 mars 2017.
Le sommeil : pourquoi il est important pour la santé, et comment dormir davantage
Vous rêvez d’une nuit d’un sommeil paisible, réparateur et suffisant?
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Bonne nouvelle : un sommeil de qualité – celui qui vous rend frais* et dispos, et vous réénergise – est justement une prescription médicale. En fait, bien dormir est aussi important pour la santé que de faire de l’exercice ou de manger sainement. Quel que soit notre âge, un sommeil d’une durée et d’une qualité adéquates améliore l’attention, le comportement, la mémoire et l’état général de notre santé mentale et physique1. Le sommeil aide à maintenir et réguler de nombreuses fonctions vitales, dont les plus importantes sont les fonctions réparatrices. L’organisme profite de votre sommeil pour réparer vos cellules et vos tissus, développer vos muscles et synthétiser les protéines, mieux qu’à n’importe quel autre moment de la journée2.
Alors, combien d’heures faut-il dormir chaque nuit? Selon un rapport publié en 2015 par la National Sleep Foundation, nous devrions dormir entre sept et neuf heures pour fonctionner de façon optimale le jour3,et pour conserver un corps et un esprit sains.
Il y a autant d’avantages à bénéficier d’une quantité de sommeil adéquate qu’il existe de risques graves pour la santé de ne pas dormir suffisamment. Retrancher des huit heures de sommeil optimales ne serait-ce que de deux ou trois heures par nuit peut entraîner une forte augmentation des risques de subir l’un ou l’autre des effets suivants :
- la maladie d’Alzheimer
- des maladies cardiovasculaires
- l’affaiblissement des fonctions immunitaires
- la dépression
- le diabète
- l’hypertension
- l’obésité
- la susceptibilité aux blessures
Les problèmes de sommeil peuvent nuire à la santé mentale, notamment à la concentration, aux comportements, aux sensations physiques, aux émotions, voire à la réflexion4.
Il ne faut pas s’en surprendre, au fil du temps, le manque de sommeil réparateur finit par réduire l’espérance de vie. De nombreuses études ont révélé que dormir moins de cinq heures par nuit augmente le risque de mortalité jusqu’à 15 %2. Pourtant, avec une vie remplie d’obligations familiales, professionnelles ou autres activités qu’ils laissent empiéter sur leurs heures de sommeil, nombreux sont ceux qui ne tiennent pas compte des conséquences potentielles d’un tel manque, en traitant la nécessité d’un repos de qualité comme un besoin accessoire.
Le mode de vie et son impact sur le sommeil
Selon une étude effectuée à l’Université de la Colombie-Britannique, le manque de sommeil est un phénomène en hausse et touche toutes les catégories d’âges. On a remarqué un lien entre le manque de sommeil et les accidents de la route ou du travail, ainsi qu’avec une augmentation du nombre de fautes médicales et autres erreurs professionnelles5. Votre mode de vie et la profession que vous exercez peuvent avoir un effet direct sur la qualité de votre sommeil.
On peut généralement retrouver assez facilement un sommeil normal à la suite d’une nuit d’insomnie ou d’un décalage horaire suivant un voyage, mais il peut être beaucoup pour difficile pour les médecins, infirmiers, pilotes, ouvriers de la construction ou autres travailleurs de quarts, ou encore pour les personnes qui doivent faire face régulièrement à d’importants changements d’horaire, de conserver la santé de leur horloge interne. Travailler selon des horaires imprévisibles qui alternent fréquemment entre le jour et la nuit peut perturber sérieusement les signaux envoyés à l’organisme, comme la lumière ou la noirceur, lesquels règlent le moment du besoin de sommeil et la durée de celui-ci6.
Les choix de vie peuvent aussi perturber la qualité du sommeil. Les parents d’un nourrisson ou d’un jeune enfant qui perce ses dents peuvent témoigner de l’impact énorme que ces derniers peuvent avoir sur le maintien d’un horaire de sommeil normal (ou du sommeil tout court!). Avec l’entrée à l’école des enfants, des activités parascolaires et sorties familiales ont lieu de plus en plus fréquemment en soirée. Selon l’organisme américain National Sleep Foundation, « les activités tenues en soirée représentent le plus grand obstacle à une bonne nuit de sommeil, et ce, tant pour les adultes que pour les enfants ». En effet, 41 % des parents et 34 % des enfants auraient de la difficulté à bien dormir au moins une nuit par semaine7.
Vivre avec quelqu’un ou partager sa chambre peut également beaucoup influencer la qualité du sommeil. Il n’est pas rare que les difficultés ou perturbations du sommeil de l’un des conjoints aient une incidence sur la capacité de dormir de l’autre. Selon une étude nord-américaine récente, 76 % des personnes vivant en couple ont signalé au moins une occurrence d’insomnie chez leur partenaire au cours des douze derniers mois, et 33 % ont même dit que les troubles du sommeil de leur conjoint leur causaient des problèmes relationnels3.
LES SIGNES DE TROUBLES DU SOMMEIL
Comment savoir que l’on ne dort pas autant qu’on le devrait? Ou encore, et cela est tout aussi important, comment savoir si la qualité de notre sommeil est suffisante pour maximiser notre productivité, notre humeur et notre santé? En plus de la fatigue ressentie, certains signes pourraient indiquer que vous ne dormez pas autant que vous le devriez. Voici les plus courants de ces signes :
- Somnolence diurne, fatigue ou manque d’énergie vous forçant à faire une sieste ou nuisant à vos activités quotidiennes. Sensation de fatigue dès le lever.
- Période de tentative d’endormissement dépassant trente minutes ou difficulté à s’endormir en général.
- Réveils fréquents durant la nuit ou difficulté à rester endormi*.
- Réveil précoce le matin et impossibilité de se rendormir.
- Trop de sommeil ou nuits trop longues pouvant indiquer que la qualité de votre sommeil n’est pas optimale.
La présence d’au moins un des symptômes ci-dessous pourrait être un autre indice significatif :
- le syndrome des jambes sans repos,
- soit une sensation désagréable dans les jambes ou les bras,
- l’apnée du sommeil ou d’autres troubles de la respiration;
- le somnambulisme, le ronflement ou le bruxisme (grincements des dents).
Non seulement ces facteurs nuisent-ils au sommeil et à la qualité de celui-ci, mais ils peuvent entraîner ou indiquer d’autres troubles de santé non connexes.
Comment améliorer votre sommeil
Votre vie peut vous sembler constamment occupée, et il se peut que vos habitudes et environnement de sommeil, ainsi que la qualité de celui-ci, ne soient pas optimaux, mais ne perdez pas espoir! Il existe plusieurs façons d’améliorer votre temps de repos, et vous donner la peine d’en adopter ne serait-ce que quelques-unes d’entre elles devrait vous procurer un sommeil plus réparateur et des nuits plus agréables.
- Se créer un rituel de détente avant le coucher.Induisez la détente et établissez un rituel qui chassera une partie de votre stress quotidien avant de vous mettre au lit. Avec le temps, ce rituel agira comme un signal qui avertit votre cerveau qu’il est l’heure de dormir. Offrez-vous des moyens de détente populaires comme un bain chaud, un massage ou d’autres activités apaisantes, comme la méditation, des exercices de respiration ou l’écoute de musique douce.
- Soyez fidèle à une routine qui comprend un horaire de sommeil régulier.La fin de semaine, réglez votre réveille-matin, prenez vos repas et allez vous coucher aux mêmes heures que la semaine. Le maintien d’un horaire de sommeil régulier conditionne l’organisme à réagir adéquatement aux moments appropriés d’endormissement et de réveil.
- Faites de votre lit une véritable oasis. Votre lit fait toute la différence. Des recherches ont permis de démontrer qu’un lit neuf peut être plus efficace que des somnifères et même ajouter jusqu’à 42 minutes à votre nuit de sommeil. Cela serait dû au fait qu’un lit vieux de plus de dix ans est déjà détérioré à 75 %, ce qui peut entraîner des interruptions de sommeil et un possible inconfort au dos⁷. Songez à vous procurer un nouveau lit ou un nouveau matelas dans votre quête de meilleures nuits. Essayez des oreillers différents pour trouver celui qui vous convient le mieux. Installez votre matelas sur une base de lattes pour faciliter la circulation de l’air et réduire l’inconfort dû aux sueurs nocturnes.
- N’utilisez votre lit que pour dormir. Gardez tout appareil électronique et toute nourriture hors de votre chambre, et effectuez toute activité stimulante dans une autre pièce. Le fait de réserver le lit au sommeil signalera à votre cerveau qu’il est l’heure de se préparer à dormir, et non celle de manger, lire, regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo, étudier ou bavarder au téléphone.
- Retirez tout appareil électronique de votre chambre. Les écrans et appareils électroniques font partie intégrante de la vie quotidienne. Cependant, les activités associées aux téléviseurs, ordinateurs, tablettes, téléphones et autres appareils numériques, ainsi que la lumière qu’ils émettent et les stimuli qu’ils procurent, en font un obstacle majeur au sommeil. Éteignez vos appareils électroniques au moins une heure avant le coucher et gardez-les hors de votre chambre.
- Faites en sorte que votre chambre soit tranquille, sombre et fraîche. Supprimez la lumière et les sons, et gardez votre chambre à une température constante afin d’obtenir vos propres conditions idéales pour le sommeil. Au besoin, envisagez d’installer des tapis pour assourdir les bruits et des stores opaques pour bloquer la lumière, ou de porter un masque sur les yeux afin de réduire les distractions visuelles.
- Évitez de consommer de la caféine ou de l’alcool. Quelques heures avant d’aller au lit, mais aussi plus tôt dans la journée, surveillez votre consommation de caféine. Si certaines personnes peuvent prendre une tasse de café le matin sans répercussions négatives, d’autres en ressentent les effets jusqu’à tard le soir. N’oubliez pas que le thé et le café ne sont pas les seules boissons caféinées : de nombreuses boissons gazeuses, le chocolat, certains médicaments courants ou à base de plantes médicinales en contiennent aussi. Lisez les étiquettes ou consultez votre pharmacien afin de connaître la quantité exacte de caféine que vous consommez quotidiennement. L’alcool est reconnu pour nuire à l’effet réparateur du sommeil et exacerber les problèmes respiratoires ainsi que le syndrome des jambes sans repos4.
- Faites de l’exercice. Bien connu pour combattre le stress, l’exercice régulier (de 30 à 60 minutes, 3 fois par semaine) améliore la qualité et la profondeur du sommeil4, ainsi que la santé en général. L’exercice combat également l’obésité, laquelle constitue un facteur important dans l’insomnie, l’apnée du sommeil et la somnolence diurne³. Attention toutefois, car l’exercice redonne de l’énergie, c’est pourquoi vous devez cesser d’en faire au moins quelques heures avant d’aller au lit.
- Évitez la sieste. Bien qu’une « sieste éclair » puisse opérer des miracles chez certaines personnes, celles qui font de l’insomnie devraient éviter de dormir durant le jour. Le corps et le cerveau peuvent ainsi mieux prévoir les moments du lever et du coucher, et réagir en conséquence. Si vous devez absolument faire une sieste, veillez à ce qu’elle ne dépasse pas trente minutes.
- Évitez d’aller au lit l’estomac plein – ou vide. Des repas sains et équilibrés durant le jour favorisent le contrôle de la glycémie et préparent l’organisme à un repos optimal. Essayez de manger à heures fixes et évitez les repas lourds juste avant d’aller au lit. Si la faim vous tenaille, prenez un goûter léger mais nutritif (dinde ou produit laitier faible en gras) qui ne pèsera pas trop sur l’estomac ni ne vous redonnera de l’énergie. Évitez de consommer des aliments gras comme des croustilles, de la crème glacée ou des fritures.
- Levez-vous après trente minutes lorsque vous n’arrivez pas à vous endormir. Vous n’êtes toujours pas endormi une demi-heure après vous être couché? Ne vous en faites pas. Soyez indulgent et compréhensif à votre égard. Enlevez-vous de la pression et de l’anxiété en vous relevant. Quittez votre chambre un moment et refaites certaines de vos activités ou rituels de relaxation précédant le coucher, avant de retourner au lit et de ressayer de vous endormir.
- Faites de votre sommeil une priorité... et consacrez-y le temps nécessaire. Un sondage effectué récemment en Amérique du Nord a révélé qu’il faut 23 minutes en moyenne pour s’endormir³. Si vous pensez devoir améliorer votre sommeil, il vous faudra probablement tout ce temps, voire davantage, pour tomber dans les bras de Morphée. Tenez-en compte lorsque vous planifiez l’heure du coucher. Vous engager à respecter vos besoins en matière de sommeil (et à employer les méthodes pour y parvenir) vous obligera peut-être à apporter d’importants changements dans vos façons de vous alimenter, de travailler ou de vous détendre, ce qui pourrait s’avérer difficile au début. Persévérez! N’oubliez pas : ces quelques heures de sommeil supplémentaires seront bénéfiques à votre cerveau et à votre corps, à tous les points de vue.
Le sommeil constitue un aspect très important d’une vie épanouie, saine et équilibrée, et la plupart d’entre nous devraient dormir davantage et profiter des bienfaits qu’il apporte. Alors, efforcez-vous d’adopter de nouvelles stratégies de sommeil, enfilez votre pyjama et faites de beaux rêves!
* Dans ce document, le masculin est employé comme genre neutre.
Sources :
1.Roussy, Kas.« Experts unveil new sleep guidelines for children ».CBC News. Canadian Broadcasting Corporation, 13 juin 2016.[En ligne],
2.Division de la médecine du sommeil à l’École de médecine de Harvard et WGBH Educational Foundation.« Sleep and Health ». Get Sleep. Division de la médecine du sommeil de l’École de médecine de Harvard, 16 jan. 2008.[En ligne], <http://healthysleep.med.harvard.edu/need-sleep/wha...
3.National Sleep Foundation.(2015).How Much Sleep Do We Really Need?Extrait le 1er juillet 2017 du site https://sleepfoundation.org/how-sleep-works/how-mu...
4.L’Association canadienne pour la santé mentale (C.-B.) et AnxietyBC.« Wellness Module 6: Getting A Good Night's Sleep. » HereToHelp.Association canadienne pour la santé mentale (C.-B.), 2016.[En ligne], <http://www.heretohelp.bc.ca/wellness-module/wellne...
5. CDC. (le 3 septembre 2015).Insufficient Sleep Is a Public Health Problem.Extrait le 1er juillet 2017 du site https://www.cdc.gov/features/dssleep/
6.Dujay, John.« Lack of sleep costing economy $21.4 billion or 80 000 workdays »: Étude.Canadian HR Reporter, jan.2017.[En ligne],18 juillet 2017.<http://centreforsleep.com/assets/uploads/lack-of-s...
7.Wright, Lisa.« Canada loses 80,000 working days a year due to sleep deprivation ».Thestar.com. S.l., 30 nov. 2016.[En ligne],18 juillet 2017.<https://www.thestar.com/business/2016/11/30/canada...
Comprendre la dépression
Tout le monde connaît des hauts et des bas, mais les expériences normales de la vie ne doivent pas être confondues avec le trouble mental grave connu sous le nom de dépression. La dépression, qui est l’un des troubles de l’humeur les plus courants, peut avoir des répercussions graves et durables sur la santé physique et mentale d’une personne (intensification de maux ou de douleurs, fatigue chronique, cardiopathie, etc.).
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Tout le monde connaît des hauts et des bas, mais les expériences normales de la vie ne doivent pas être confondues avec le trouble mental grave connu sous le nom de dépression. La dépression, qui est l’un des troubles de l’humeur les plus courants, peut avoir des répercussions graves et durables sur la santé physique et mentale d’une personne (intensification de maux ou de douleurs, fatigue chronique, cardiopathie, etc.).
D'après l'Enquête de 2012 sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) portant sur la santé mentale, 5,2 % de la population canadienne âgée de 15 ans et plus a déclaré avoir souffert de dépression au cours des douze mois précédents. De plus, cette même enquête révèle que 11,3 % des Canadiens* ont souffert de dépression à un moment ou à un autre de leur vie1.
Malgré le nombre grandissant de personnes aux prises avec la dépression, on ne fait pas toujours la distinction entre cette maladie et la simple « déprime ». Dans cet article, nous allons définir la dépression, faire la nomenclature de ses symptômes et suggérer des façons de gérer ceux-ci.
Différence entre tristesse et dépression
La tristesse est une émotion humaine normale dont personne n’est à l’abri. Elle est souvent déclenchée par une expérience ou situation difficile, vexante, douloureuse ou décevante. La tristesse est généralement liée à une situation ou à un évènement particulier; quelque chose nous rend triste.
Ainsi, lorsque ce « quelque chose » finit par s’arranger ou par passer, notre bien-être émotionnel s’améliore et revient à son état normal2.
La dépression, par contre, est un trouble mental qui rend mélancolique ou indifférent aux situations ou évènements vécus. Aucun facteur particulier (situation, perte ou changement) ne provoque les symptômes dépressifs; il s’agit simplement d’un écrasant et perpétuel état de malaise psychologique2.
Les signes de la dépression
Les personnes qui souffrent de dépression voient et vivent les événements de leur vie différemment des autres. La dépression peut influencer considérablement le niveau d’énergie et de motivation d’une personne et sa capacité d’éprouver joie, plaisir, enthousiasme, satisfaction et sentiment d’appartenance, et de donner un sens à sa vie2.
Il est important de noter que la résilience des personnes souffrant de troubles dépressifs est nettement inférieure à celles des individus n’ayant pas reçu un diagnostic de dépression. Les personnes dépressives sont plus promptes à se mettre en colère ou à ressentir de la frustration que celles qui ne le sont pas. Elles sont également plus susceptibles au découragement et prennent plus de temps à se remettre des expériences à l’origine de cet état2.
Une personne qui présenterait cinq ou plus des symptômes ci-dessous pendant au moins deux semaines pourrait souffrir de dépression3 :
- Douleurs diffuses, maux de tête, crampes ou troubles digestifs sans cause physique évidente ou qui ne disparaissent pas, même après un traitement;
- Changements notables dans l'appétit ou le poids;
- Fatigue et manque d’énergie;
- Difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions; trous de mémoire;
- Difficulté à dormir, réveil avant l’aube ou hypersomnie;
- Sentiments de culpabilité, d’inutilité ou d'impuissance;
- Sentiments de désespoir, pessimisme;
- Agitation ou difficulté à rester en place;
- Irritabilité
- Manque d’intérêt pour ses passe-temps et activités sociales ou incapacité d’y trouver plaisir;
- Démarche ou débit d’élocution plus lents que d’habitude;
- Déprime visible;
- Persistance de tristesse, d’anxiété ou d’une incapacité de ressentir la moindre émotion;
- Idées de suicide ou de mort, ou tentative de suicide.
Comment gérer les symptômes de la dépression
En plus d’un traitement pharmaceutique effectué sous surveillance médicale, plusieurs therapies psychologiques, telles que la thérapie cognitive-comportementale et la participation à des groups de soutien, peuvent aider une personne dépressive. Voici quelques approches non médicales qui peuvent soulager les symptômes de la dépression** :
L’exercice – Des études ont permis de conclure que l’exercice physique régulier, pratiqué à raison de vingt à trente minutes par jour, peut aider à soulager les symptômes d’une dépression bénigne à modérée. L’activité physique libère des endorphines, une puissante substance chimique présente dans le cerveau qui nous stimule et nous remonte le moral4.
La pleine conscience – Le fait de prendre conscience de ses pensées négatives peut aider une personne à s’en dissocier et à en recadrer l’expérience d’une manière constructive. La pratique régulière de la « pleine conscience » permet à l’individu de reconnaître ses pensées négatives et de changer la façon dont il perçoit une expérience donnée. Il apprend ainsi à reprogrammer son cerveau à penser plus positivement5.
Horaire de sommeil – Un horaire de sommeil régulier peut aider une personne à programmer son corps de façon que celui-ci sache indiquer à quel moment il est temps de se reposer et de refaire le plein d’énergie. Bon nombre de personnes dépressives présentent des symptômes d’insomnie; leur sommeil ainsi perturbé aggrave souvent leurs symptômes. Faire de l’exercice et développer un rituel du coucher peuvent les aider à s’endormir et leur permettre de mieux se préparer mentalement et physiquement aux défis du lendemain6.
Alimentation – Il est reconnu que le fait de consommer des aliments riches en vitamines et minéraux régule la sérotonine, ce qui aide à réduire les sautes d’humeur et les symptômes de la dépression. Nous suggérons ci-dessous une liste d’aliments riches en vitamines7 :
- Vitamine B12 et acide folique : lentilles, amandes, épinards, poulet, poisson
- Acides gras oméga-3 : aiglefin, saumon, huiles de noix, algues, morue
- Sélénium : morue, noix de Grenoble, noix du Brésil, volaille
- Vitamine D : pain, lait, céréales de déjeuner
Si vous-même ou un proche vivez une période prolongée de dépression, cherchez à obtenir le soutien d’un professionnel de la santé qualifié. Celui-ci pourra vous offrir une diversité d’options de thérapie, de médicaments ou de modifications à apporter à votre mode de vie, afin de soulager vos symptômes de dépression chronique.
* Dans ce document, le masculin est employé comme genre neutre.
** Toujours consulter un médecin ou un autre professionnel de la santé qualifié afin d’obtenir le traitement approprié pour soigner votre dépression.
Références :
1.Gouvernement du Canada, Agence de santé publique du Canada; Institutional links. « Qu’est-ce que la dépression? »Agence de la santé publique du Canada.S. L., 30 déc. 2016.[En ligne],14 juillet 2017. <http://www.phac-aspc.gc.ca/cd-mc/mi-mm/depression-...
2.Winch, G., Ph.D.(le 2 octobre 2015).The Important Difference Between Sadness and Depression.Extrait du Web le 14 juillet 2017, depuis https://www.psychologytoday.com/blog/the-squeaky-w...
3.National Institute of Mental Health (É.-U.).(2016).Dépression.Extrait du Web le 14 juillet, 2017, depuis https://www.nimh.nih.gov/health/topics/depression/...
4.Royal College of Psychiatrists (R.-U.).(Novembre 2014). Physical Activity and Mental Health.Extrait du Web le 14 juillet 2017, depuis http://www.rcpsych.ac.uk/healthadvice/treatmentswe...
5.Teasdale, John D., J. Mark G. Williams et Zindel V. Segal. The mindful way workbook: an 8-week program to free yourself from depression and emotional distress.New York: The Guilford Press, 2014. (materiel imprimé)
6.Edlund, Matthew.« Want to Treat Depression?Get People to Sleep ». Psychology Today.Sussex Publishers, 21 nov. 2013.[En ligne],14 juillet 2017.<https://www.psychologytoday.com/blog/the-power-res...>.
7.Gaynor, Mitchell L., M.D.« Diet and Depression ». Psychology Today.Sussex Publishers, 25 oct. 2014.[En ligne],17 juillet 2017.<https://www.psychologytoday.com/blog/your-genetic-...
8.Gouvernement de l’Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée. La santé mentale : la dépression - Publications en ligne - Information pour le public - MSSLD.Gouvernement de l’Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée,[En ligne], 17 juillet 2017. <http://www.health.gov.on.ca/fr/public/publications...
9.Statistique Canada.Rapports sur la santé – « Dépression et idéation suicidaire chez les Canadiens de 15 à 24 ans ». Gouvernement du Canada, Statistique Canada.S. l., 12 juillet 2017.[En ligne],17 juillet 2017.<http://www.statcan.gc.ca/pub/82-003-x/2017001/arti...
10.Gouvernement du Canada, Agence de santé publique du Canada; Institutional links. « Qu’est-ce que la dépression? »Agence de la santé publique du Canada. N.p., 30 Dec. 2016.[En ligne],17 juillet 2017. <http://www.phac-aspc.gc.ca/cd-mc/mi-mm/depression-...
Qui sommes-nous?
Homewood Santé est le chef de file canadien des services en santé mentale et dépendances. Comptant plus de cent trente ans d’expérience, notre société obtient des résultats exceptionnels tous les jours grâce à un réseau pancanadien de près de 4 000 employés et spécialistes cliniques et par l’intermédiaire du Centre de santé Homewood, l’un des plus grands centres de traitement médical des troubles de santé mentale et des dépendances au Canada. Notre continuum complet de services concerne le mieux-être organisationnel, l’aide aux employés et à leur famille, les évaluations médicales mais aussi les traitements en milieu hospitalier ou ambulatoires, la gestion du rétablissement des patients et les services de réintégration au travail. Cette offre est personnalisée afin de répondre aux besoins particuliers des individus et des organisations. Homewood Santé redéfinit le traitement des troubles de santé mentale et des dépendances afin d’aider les Canadiens à vivre une vie plus saine, plus productive et plus épanouissante.