Dysfonction sexuelle et sexomanie

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La sexualité. Une chose naturelle. Normale. Nécessaire.

Mais, tout comme le choix de statut relationnel sur un profil Facebook, elle peut aussi être compliquée.

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Aujourd’hui, le sexe est partout, et il semble que nous soyons plus désinvoltes sur ce sujet que les générations précédentes, même celle d’il y a seulement vingt ans. Vous n’avez qu’à constater sa prévalence en ligne, bien sûr, mais aussi dans la publicité, la musique, la danse, la mode, la télévision et la littérature. Malgré tout, il demeure qu’en parler, surtout dans un contexte personnel, peut être difficile. Cette conversation peut même relever du défi lorsqu’elle aborde des aspects dans lesquels les gens sont beaucoup moins à l’aise : le dysfonctionnement sexuel et la sexomanie.

Dans cette édition de Lignes de vie, nous allons vous donner une idée de la recherche qui se fait sur les comportements sexuels. Nous allons également explorer ce qui est normal, ce qui soulève des préoccupations et ce qui constitue un dysfonctionnement sexuel et la sexomanie.

Qu’est-ce qui est « normal »?

Admettez-le. Vous vous êtes probablement demandé vous-même si vous étiez « normal* » au chapitre de la sexualité. Vous pourriez même penser qu’il est normal de se sentir inadéquat. Souvent, les premières questions qui viennent à l’esprit ont trait à l’acte sexuel, à sa fréquence et à sa durée. Quand on y pense, c’est un peu drôle ce silence que nous gardons autour de la recherche de cette information. Nous avons probablement tous eu des conversations chuchotées sur le sujet avec d’autres adultes sur la discrétion desquels nous pouvions compter. Nous avons tous entendu parler de ce qui se passe ou ne se passe pas dans les chambres à coucher des autres, que ce soit par le biais de clubs de lecture proposant des titres coquins ou de fêtes portant sur des thèmes pour adultes.

À la base, nous voulons être bien informés. Pourtant, notre recherche, discrète ou ouverte, peut nous apprendre des choses qui risquent d’être un catalyseur de préjudices physiques ou émotionnels si nous ne sommes pas prudents. Les chercheurs tentent par tous les moyens de trouver des réponses concrètes et de créer la base de référence d’une sexualité saine en étudiant à la fois le comportement sexuel et la sexualisation présente dans nos médias et notre culture.

Alors, combien de fois par semaine?

Une des questions que les couples se posent souvent, c’est ce que devrait être la fréquence de leurs rapports sexuels. Cette question risque de provoquer des conflits dans la relation, surtout si les libidos ne sont pas synchronisées. Une personne ayant une forte libido peut tenter de contraindre un partenaire dont la libido est plus faible à avoir davantage de relations sexuelles en comparant la fréquence des leurs avec ce qui serait la fréquence ou la durée optimales de l’activité sexuelle au sein d’une relation. Ce genre de situations peut se manifester sous d’autres formes et créer des tensions graves si l’autre partie est timide ou mal à l’aise d’en parler.

Des études récentes montrent que « la science a en fait une idée précise » de la fréquence à laquelle les adultes ont des rapports sexuels, de la façon dont la satisfaction sexuelle augmente la satisfaction relationnelle, et de la fréquence des relations sexuelles en fonction de l’âge (1). Une étude publiée en 2017 indique qu’en moyenne, les adultes dans la cinquantaine ont des rapports sexuels 54 fois par an, soit environ une fois par semaine, tandis que les moins de 30 ans font « la chose » 112 fois par an. Vous êtes trentenaire? Votre moyenne tombe à environ 86 fois par an. Arrivé à 40 ans, la norme baisse à 69 fois par année. Les chercheurs d’une autre étude ont constaté que les couples qui avaient des rapports sexuels hebdomadaires étaient plus heureux. Cependant, une autre semble la contredire, affirmant que les couples qui sont sexuellement très actifs ne sont pas nécessairement plus heureux. Alors, qu’est-ce qui se passe ici? Peut-être qu’en fin de compte, une sexualité saine, c’est dans la tête que ça se passe. Un thérapeute l’exprime ainsi : « En fait, ce qui est "normal", c’est ce qui vous convient et ce qui convient à votre partenaire. Vous n’avez pas besoin d’avoir plus ou moins de relations sexuelles que vous le souhaitez » (2). Bien d’autres choses entrent en ligne de compte à cet égard : « l’âge, les valeurs, le mode de vie, la libido, la santé et la qualité de la relation » sont autant de facteurs qui peuvent influer sur la fréquence des relations sexuelles (3).

La vérité, c’est que vers la deuxième ou troisième année de la plupart des relations à long terme, l’habitude et l’ennui confortable propres à la nature humaine commencent à s’installer. Nous atteignons « la satiété sexuelle... l’élément routinier d’une relation (4). Bien que cela soit souvent le signe d’une relation stable, certaines personnes paniquent et y voient une incompatibilité entre elles et leur partenaire. Elles devraient plutôt ouvrir le dialogue et chercher à savoir s’il y aurait de vrais problèmes à résoudre dans la relation qui pourraient sous-tendre la baisse de fréquence des relations ou être ouvertes à savoir si un apport externe pourrait venir briser l’ennui. Les thérapeutes peuvent aider les couples à éviter de se comparer aux statistiques en leur faisant comprendre que « l’objectif d’une relation, c’est le bonheur et non le sexe » (5). Parler ouvertement de « besoins et de fantasmes » est vital car « les couples doivent avoir une intimité verbale et psychologique pour avoir une intimité sexuelle » (6).

Autres considérations

Les gens peuvent choisir de vivre leur vie comme ils l’entendent. Par exemple, le célibat peut s’avérer un choix pour des raisons personnelles, culturelles ou religieuses (7). Les gens peuvent être célibataires pendant une certaine période, puis choisir d’autres modes de vie. L’essentiel, c’est de connaître ses besoins, de savoir ce qui est normal pour soi. Par exemple, lorsqu’une personne est attirée par l’intelligence d’une autre personne, ce qu’on appelle sapiosexualité, leur relation n’est pas toujours sexuelle. Une personne qui s’identifie comme sapiosexuelle recherche « des discussions philosophiques, politiques ou psychologiques, parce que cela l’allume » (8). C’est cela qui est normal pour elle.

De même, une personne qui « éprouve peu ou pas d’attirance sexuelle » peut être en excellente santé et ne pas avoir besoin de consulter. Elle peut simplement s’identifier comme asexuelle, et pour elle une relation amoureuse ne mène pas nécessairement aux relations sexuelles. Ce n’est pas la même chose que le célibat ou l’abstinence, et « il n’y a pas de "cause" sous-jacente à l’asexualité, c’est juste la façon d’être de cette personne », comme le serait l’homosexualité ou la bisexualité (9).

Qu’en est-il du dysfonctionnement sexuel? A-t-il des causes profondes?

Il existe cependant différents éléments pouvant contribuer à la dysfonction sexuelle, comme l’objectivation et l’hypersexualisation que l’on retrouve dans nos médias et notre culture. Ce sont ces influences dont nous devons être conscients. Une étude récente menée pour l’Unicef a révélé que près de 20 % des filles ont été maltraitées ou agressées sexuellement au moins une fois par un pair avant l’âge de 17 ans (10). Avec des mouvements comme #MoiAussi, qui ont inspiré et autonomisé celles qui ont été touchées, les incidents de violence familiale et sexuelle et la traite à des fins d’exploitation sexuelle font l’objet de discussions plus ouvertes dans la société d’aujourd’hui.

Certains gestes ou évènements qui sont monnaie relativement courante ont des effets durables sur les personnes qui s’y adonnent, et entraînent le dysfonctionnement sexuel. La pratique du sexting, soit l’envoi de textes ou de photos sexuellement explicites, est alarmante. Entre 10 et 25 % des adolescents interrogés avaient envoyé des sextos, et environ 15 à 35 % des personnes interrogées en avaient reçus. Le fait de vivre des situations impliquant des images sexuelles lorsqu’on manque d’expérience peut entraîner des problèmes d’anxiété, le trouble de dysmorphie corporelle, des troubles de l’alimentation, la dépression, la honte, un traumatisme ou une faible estime de soi pouvant se manifester par des troubles sexuels (11).

Quelque chose vous préoccupe? Commencez par une visite chez votre médecin

Si vous avez un problème qui vous empêche de désirer ou d’apprécier les rapports sexuels, vous pourriez être aux prises avec un dysfonctionnement sexuel (12). Les dysfonctions sexuelles peuvent survenir chez les hommes ou les femmes de tous âges, bien qu’elles augmentent à mesure que l’on vieillit. Il est important de distinguer la différence entre une panne de désir occasionnelle et un trouble qui survient régulièrement et affecte la vie sexuelle. Il y a quatre façons d’examiner différents dysfonctionnements sexuels selon que le problème a trait au désir, à l’excitation, à l’orgasme ou à la douleur. Parfois, les causes sont de nature physique et dépendent du stade de la vie où l’on se trouve. D’autres causes ont trait à la santé émotionnelle ou mentale.

Les causes physiques des troubles sexuels peuvent inclure les suivantes :

  • consommation d’alcool ou de drogues
  • maladie chronique
  • diabète
  • épuisement
  • maladie cardiaque
  • haute tension artérielle
  • déséquilibre hormonal
  • maladies liées aux systèmes vasculaires et nerveux
  • médicaments
  • traumatisme sexuel
  • problèmes urinaires ou intestinaux
  • problèmes de santé génito-urinaire

Les troubles de santé mentale peuvent être liés à :


  • l’image corporelle ou à des problèmes de dysmorphie, c’est-à-dire une inquiétude exagérée au sujet des défauts de son apparence
  • crainte d’une grossesse
  • inhibitions
  • troubles psychologiques, comme l’anxiété ou la dépression
  • problèmes conjugaux
  • traumatisme sexuel
  • stress

Chez les femmes, le dysfonctionnement sexuel peut être lié à des évènements ou changements liés à la grossesse, à l’allaitement ou à la ménopause. Alors que les deux sexes sont susceptibles d’avoir une faible libido, les préoccupations les plus courantes chez les hommes à cet égard sont liées à l’érection et à l’éjaculation. Chez les femmes, elles sont souvent associées à la douleur ou à l’inconfort physique pendant les rapports sexuels ou à la difficulté d’atteindre l’orgasme, lesquels peuvent être liés à certains évènements ou étapes de la vie.

Comme nous l’avons vu plus haut, il n’y a pas qu’une seule forme de sexualité. Certaines personnes ne considèrent pas leur mode de vie comme dysfonctionnel, mais bien comme normal et sain.

Il n’y a lieu d’explorer la possibilité d’un traitement que lorsqu’une préoccupation crée un stress chronique et éventuellement de l’anxiété ou la dépression. Autrement dit, quand la personne souhaite cesser un comportement ou résoudre un problème de nature sexuelle, il y a trouble sexuel (13).

D’autres symptômes risquent de devenir des troubles parce qu’ils causent une détresse importante. Il s’agit notamment de comportements tels que (14):

  • Exhibitionnisme – comportement par lequel un individu ressent souvent le besoin d’exposer ses parties intimes à des étrangers.
  • Fétichisme – comportement par lequel la personne érotise des objets ou des parties du corps et les utilise sexuellement.
  • Sadomasochisme – comportement par lequel des fantasmes sexuels intenses, des pulsions ou des comportements induisent l’humiliation, la soumission ou d’autres souffrances psychologiques ou physiques, y compris le fait d’être attaché ou battu.
  • Voyeurisme – comportement par lequel une personne en observe une autre à son insu alors qu’elle est nue ou qu’elle se livre à une activité sexuelle

Mais les dysfonctionnements sexuels comprennent également des symptômes plus courants tels que le trouble de l’érection, l’éjaculation précoce et le vaginisme (une contraction involontaire des muscles du vagin rendant les rapports sexuels douloureux ou impossibles).

Les médecins et les psychologues peuvent traiter le dysfonctionnement sexuel par la psychothérapie, la sexothérapie et les médicaments. Les thérapeutes, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), les médicaments comme le Viagra et l’œstrogène ou l’hormonothérapie substitutive peuvent tous être utiles à cet égard.

Qu’en est-il de la sexomanie?

La sexomanie commence par un trouble sexuel et évolue vers la compulsion, soit l’envahissement de la personne par des pensées et actes sexuels. À la longue, elle peut avoir un effet négatif sur le sexomane lui-même et sur ses proches (partenaires, amis ou famille). Le sexomane doit augmenter et intensifier son comportement sexuel afin d’obtenir les résultats souhaités. Cela devient une obsession et change les centres de récompense du cerveau (15). La plupart des dépendances sexuelles se limitent à la masturbation, à la pornographie ou aux services sexuels rendus du téléphone ou par Internet.

La pornographie est facilement accessible par Internet. C’est son format numérique qui la rend si attrayante et qui crée la dépendance. Le spectateur peut observer des comportements sexuellement excitants sans conséquences physiques comme la grossesse ou les maladies sexuellement transmissibles. Cependant, ce qui est alarmant au sujet de la pornographie, c’est qu’elle peut être introduite à un jeune âge par exposition accidentelle et entraîner des pensées ou actes sexuels compulsifs. Cette compulsion peut se développer et créer des difficultés à l’adolescence, au moment des premières fréquentations. Les attentes de ces adolescents quant à ce qui est normal dans une relation ne correspondent pas à la réalité et peuvent être problématiques lorsqu’ils amorcent des relations intimes. Cette dépendance peut commencer par la pornographie légère, où le contenu n’implique pas de rapports sexuels. Le sexomane atteint l’excitation même après une exposition répétée. Mais au fil du temps, il éprouve le besoin d’augmenter progressivement l’intensité des images et a besoin de matériel ou de jouets sexuels plus explicites pour atteindre l’orgasme. Cela risque de causer des problèmes relationnels, physiques et psychologiques pour le sexomane et pour ses proches (16).

La sexomanie peut être liée à une faible estime de soi, à la dépression ou à l’anxiété. Elle peut provenir du besoin du sexomane de se prouver qu’il est désirable. Celui-ci recherche des partenaires multiples ou inaccessibles ou se compare à une célébrité qu’il souhaite imiter.

La sexomanie peut également se manifester dans un style de fréquentations de plus en plus populaire où une personne d’âge mur cherche à rencontrer une personne beaucoup plus jeune qu’elle. « Des personnes d’âge mûr (papas ou mamans gâteaux) entretiennent de jeunes femmes ou hommes en leur offrant de l’argent, des cadeaux et des expériences en échange de leur temps, de leur compagnie et de sexe » (17). Ils ont recours à des ententes pour légitimer leurs relations. Cependant, ces « bébés-gâteaux » craignent la stigmatisation et la divulgation et peuvent éprouver un stress extrême, et ce, même s’ils ne s’identifient pas aux travailleurs du sexe. Les parents-gâteaux justifient cette entente en mettant l’accent sur les possibilités qu’ils offrent à ces jeunes, modifiant la définition de ce que sont des relations sexuelles légitimes (18).

Certains sexomanes peuvent se livrer à des activités illégales, notamment l’exhibitionnisme, le voyeurisme, les appels obscènes, le harcèlement, les agressions ou le viol. Mais cela ne signifie pas qu’un sexomane deviendra nécessairement un délinquant sexuel. Environ 55 % des délinquants sexuels condamnés sont considérés comme des sexomanes. Dans ces cas, les motivations sont souvent plus profondes : colère, pouvoir, contrôle ou vengeance.

Quels types de soutien existent pour développer une approche saine de la santé sexuelle et des comportements sexuels sains?

La meilleure chose que vous puissiez faire consiste à consulter votre médecin afin de discuter de vos préoccupations au sujet de votre vie sexuelle. Il effectuera probablement un examen physique pour s’assurer qu’il n’y a pas de problème médical sous-jacent qui en serait la cause. Il peut recommander des solutions qui semblent sans rapport avec le problème, comme l’exercice, une bonne nutrition et le sommeil. Il pourrait également prescrire des médicaments.

Envisagez de consulter un psychologue ou un thérapeute spécialisé en sexualité et en santé sexuelle. On dit que le cerveau est le principal organe sexuel. Le fait de discuter de vos problèmes ou insécurités peut améliorer votre santé mentale, ce qui favorise la santé sexuelle.

Il est essentiel d’apprendre à parler de sexe. C’est un aspect nécessaire de la vie. Quand vous aurez acquis cette confiance, vous pourrez trouver la voie vers l’épanouissement et une approche plus saine, plus équilibrée et plus gratifiante de la vie.

Références :

  1. Mateo, A. (le 3 mars 2020). This Is How Often Most Couples Have Sex, According to Science. Health. Article consulté le 1er avril 2020 sur le site https://www.health.com/sex/how-often-couples-have-sex
  2. Bilek, Raffi. (as cited by Mateo, A.) ibid.
  3. Jory, Brian. PhD (as cited by Mateo, A) Ibid.
  4. Ibid.
  5. Mateo, A. (le 3 mars 2020). This Is How Often Most Couples Have Sex, According to Science. Health. Article consulté le 1er avril 2020 sur le site https://www.health.com/sex/how-often-couples-have-sex
  6. Ibid. Jory, Brian. PhD (as cited by Mateo, A.)
  7. Ferguson, Sian. (information vérifiée par Janet Brito, Ph.D.) (le 19 septembre 2019). « What Does It Mean to Be Asexual? » Healthline. Article consulté le 1er avril 2020 sur le site https://www.healthline.com/health/what-is-asexual
  8. Raab, Diana. Ph.D. (le 26 août 2014). « Sapiosexuality: What Attracts You to a Sexual Partner? » Psychology Today. Article consulté le 1er avril 2020 sur le site https://www.psychologytoday.com/us/blog/the-empowerment-diary/201408/sapiosexuality-what-attracts-you-sexual-partner
  9. Ferguson, Sian. (information vérifiée par Janet Brito, Ph.D.) (le 19 septembre 2019). « What Does It Mean to Be Asexual? » Healthline. Article consulté le 1er avril 2020 sur le site https://www.healthline.com/health/what-is-asexual
  10. Swift, Jaimee et Gould, Hannah. (le 15 janvier 2020). « Not An Object: On Sexualization and Exploitation of Women and Girls ». Unicef USA. Article consulté le 2 avril 2020 sur le site https://www.unicefusa.org/stories/not-object-sexualization-and-exploitation-women-and-girls/30366
  11. Ibid.
  12. Pietrangelo, A. (le 24 mai 2016) « What Is Sexual Dysfuction? » Healthline. Article consulté le 1er avril 2020 sur le site https://www.healthline.com/health/what-sexual-dysfunction#bad-night-vs.-disorder
  13. Grohol, J.M. (le 27 janvier 2020). « Sex, Sexuality & Sexual Disorders ». PsychCentral. Article consulté le 1er avril 2020 from https://psychcentral.com/sex/
  14. Ibid.
  15. Herkov, M. Ph.D. (le 8 octobre 2018). « What is Sexual Addiction? ». PsychCentral. Article consulté le 1er avril 2020 sur le site https://psychcentral.com/lib/what-is-sexual-addiction/
  16. Park, B., Wilson, G., Berger, J., Christman, M., Reina, B., Bishop, F., Klam, W. et Doan, A. (le 5 août 2016) « Is Internet Pornography Causing Sexual Dysfunctions? » Behavioural Sciences. Article consulté le 1er avril 2020 sur le site https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5039517/
  17. Gergyek, M. (le 12 février 2019). « Inside the world of sugar dating ». Fulcrum. Article consulté le 1er avril 2020 from https://thefulcrum.ca/features/inside-the-world-of-sugar-dating/
  18. Daly, S. (2017). « Sugar Babies and Sugar Daddies: An Exploration of Sugar Dating on Canadian Campuses ». Thesis submission to Carleton University. Article consulté le 1er avril 2020 sur le site https://curve.carleton.ca/system/files/etd/5186cf8e-fca9-4e98-8bc5-36239cf1cdf3/etd_pdf/6661a3fe8ba3152811f0f9272f783855/daly-sugarbabi